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Pour les secteurs public et privé, le partenariat est la clé de l'innovation

De l'avis d'experts et de responsables des secteurs public et privé, la clé d'une Europe compétitive et innovante réside dans les partenariats. Lors d'une table ronde sur le rôle de la recherche en Europe, organisée dans le cadre du Salon européen de la recherche et de l'inn...

De l'avis d'experts et de responsables des secteurs public et privé, la clé d'une Europe compétitive et innovante réside dans les partenariats. Lors d'une table ronde sur le rôle de la recherche en Europe, organisée dans le cadre du Salon européen de la recherche et de l'innovation qui s'est tenu à Paris du 3 au 5 juin, les divers intervenants ont également souligné que toute hausse du budget de la recherche doit nécessairement s'accompagner d'un accroissement de l'efficacité. "Les Etats-Unis ont identifié très tôt les technologies clés dans lesquelles il fallait investir", a affirmé Marion Guillou, présidente directrice générale de l'INRA (l'Institut national français de la recherche agronomique). L'UE essaie aujourd'hui de rester dans la course, mais le défi est de taille et difficile à relever. La seule façon d'y arriver et, avec un peu de chance, de dépasser les Etats-Unis, est d'instaurer et de renforcer des collaborations et des partenariats afin d'obtenir plus de résultats innovants. En effet, augmenter le budget de la recherche ne suffit pas nécessairement à dynamiser la productivité", a-t-elle expliqué. Selon Mme Guillou, le fait que l'avenir de l'Europe et celui des entreprises dépendent de la recherche conduit à une ambition commune et, partant, à une reconnaissance mutuelle. Philippe Carli, président de Siemens France, s'est rallié à l'analyse de Mme Guillou, insistant sur la nécessité croissante d'actions communes de grande envergure entre les organes publics et privés de recherche, et entre les pays. "En général, les grandes entreprises ne cessent jamais d'innover et d'investir dans la recherche et développement (R&D). Chez Siemens, par exemple, nous consacrons chaque année cinq millions d'euros à la recherche. La participation à des projets collaboratifs via le programme-cadre de l'UE et les programmes Eureka nous permet de mettre en place des partenariats clés", a déclaré M. Carli. Pascal Viginier, directeur exécutif de R&D chez France Telecom, souligne lui aussi les avantages d'une participation aux programmes communautaires de recherche pour le développement de réseaux multinationaux. Selon M. Viginier, "les partenariats permettent d'accélérer l'innovation. En additionnant la force de deux (ou plus) partenaires, les entreprises sont en mesure d'obtenir leurs premiers résultats beaucoup plus rapidement que si elles travaillaient seules. Dans le secteur des télécommunications, par exemple, il est possible d'obtenir des produits finis en 18 à 24 mois à compter de la mise en place du partenariat". Opter pour le partenariat, c'est aussi accéder au meilleur de l'innovation, innover mieux, et assurer que toutes les entreprises restent dans la course, a ajouté M. Viginier. Le succès d'un partenariat passe, de l'avis de M. Viginier, par un engagement marqué sur une période limitée et en faveur d'un objectif spécifique. "Il est essentiel que les objectifs commerciaux de toutes les entreprises impliquées soient identiques ou complémentaires. La relation doit en outre être symétrique, c'est-à-dire que les partenaires doivent apporter au projet des ressources comparables. Enfin, les partenaires doivent négocier dès le départ les droits de propriété intellectuelle, c'est-à-dire qui détient quoi," a déclaré M. Viginier.