L'Angleterre et l'Ecosse collaborent pour améliorer la production de bière et de whisky
L'université de Birmingham s'apprête à collaborer avec des chercheurs des secteurs public et privé d'Angleterre et d'Ecosse pour réaliser une étude sur les gènes de l'orge dans l'espoir d'améliorer la production de bière et de whisky. La quasi-majorité des cultivateurs d'orge britanniques participeront à l'étude, dont l'objectif consiste à améliorer le rendement ainsi qu'à favoriser la résistance aux maladies et aux ravageurs. "Des techniques expérimentales développées dans le cadre d'études génétiques menées sur l'homme ainsi que sur les végétaux nous permettront d'analyser une culture d'une importance économique considérable", a déclaré Robbie Waugh de l'institut de recherche Scottish Crop. "Nous espérons pouvoir identifier les gènes susceptibles d'améliorer la qualité de l'orge et présentant un réel intérêt pour les cultivateurs, les producteurs et les consommateurs." L'université s'est vu accorder une bourse par le Biotechnology and Biological Sciences Research Council (BBSRC) pour participer au projet, et d'autres financements seront octroyés par l'exécutif écossais, le gouvernement britannique et des partenaires industriels. Les travaux de recherche devraient apporter une contribution significative à l'économie agricole écossaise. La moitié des terres arables écossaises sont dédiées à la culture de l'orge, dont la quasi-totalité entre dans la fabrication de la bière et du whisky.
Pays
Royaume-Uni