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Le gouvernement britannique demande au public de revoir la législation en matière de fertilisation et d'embryologie

Le Royaume-Uni vient de lancer une consultation portant sur la technologie et les techniques destinées à faciliter la procréation artificielle. A l'époque où les réglementations britanniques actuelles ont été mises en application, la fécondation in vitro (FIV) était encore u...

Le Royaume-Uni vient de lancer une consultation portant sur la technologie et les techniques destinées à faciliter la procréation artificielle. A l'époque où les réglementations britanniques actuelles ont été mises en application, la fécondation in vitro (FIV) était encore une méthode relativement nouvelle. Aujourd'hui, cette procédure est très répandue, et les patients peuvent désormais accéder à de nouvelles techniques comme le tri embryonnaire et le groupage tissulaire. L'objectif de la consultation consiste à établir un nouvel équilibre entre liberté et responsabilité en matière de procréation, équilibre qui devra refléter les changements. "Le Royaume-Uni a montré la voie à suivre dans le développement des toutes dernières technologies reproductives et notre cadre réglementaire suscite l'admiration du monde entier", a déclaré la ministre en charge de la Santé publique, Caroline Flint, lors du lancement de la consultation. "La loi HFE [Human Fertilisation and Embryology - procréation humaine et embryologie] est une loi historique qui a bien résisté à l'épreuve du temps. Cependant, nous n'avons jamais pensé que cette loi était immuable face aux développements majeurs que connaissent les secteurs des sciences et de la médecine", a-t-elle affirmé. La recherche embryonnaire demeure l'un des domaines les plus controversés concernés par la loi HFE. En l'adoptant, le Parlement a décidé d'autoriser la recherche embryonnaire sous réserve de certains contrôles statutaires, les députés ayant voté selon leur conscience et le gouvernement ayant adopté une position neutre. En 2001, le Parlement a voté pour l'élargissement des finalités pour lesquelles des travaux de recherche embryonnaire pouvaient être entrepris, et a ainsi décidé que la création et l'utilisation d'embryons à des fins de recherche, sous réserve des restrictions et garanties appropriées, devraient être autorisées si elles étaient susceptibles de contribuer à une meilleure compréhension des maladies et troubles humains ainsi que de leurs traitements cellulaires. En annonçant un réexamen de la loi HFE, le gouvernement a fait savoir sans aucune équivoque qu'il ne compte pas soumettre les aspects les plus fondamentaux de la loi à une discussion, ni les aspects ayant déjà fait l'objet de débats ces dernières années. La consultation concerne par conséquent les nouvelles questions ayant trait à la recherche, telles que les restrictions spécifiquement stipulées dans la loi qui concernent la recherche, et la manière de structurer les mécanismes d'approbation et de surveillance. Par exemple, la consultation invite le public à faire connaître son avis d'une part sur la levée de l'interdiction actuelle relative au remplacement d'un noyau d'une cellule embryonnaire par un noyau prélevé sur la cellule d'un humain, un autre embryon ou un développement futur d'un embryon à des fins de recherche, et, d'autre part, sur la question de savoir si la loi devrait permettre la modification de la structure génétique d'un embryon à des fins de recherche, sous réserve de l'octroi d'une licence. La question des hybrides humains/animaux et des embryons chimères est également abordée. "C'est la toute première fois que nous lançons une consultation publique sur ces points et j'espère sincèrement que le public nous aidera à traiter ces questions cruciales pour que nous puissions continuer à récolter les fruits des derniers développements scientifiques au sein d'un système qui continue d'inspirer confiance au public", a ajouté Mme Flint.

Pays

Royaume-Uni

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