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Selon l'UNICE, "la Commission maîtrise les questions de compétitivité"

Dans la perspective de sa troisième Journée de la Compétitivité, le 20 octobre, l'Union des confédérations de l'industrie et des employeurs d'Europe (UNICE) a publié le 13 octobre une brochure dans laquelle elle appelle les gouvernements de l'UE à moderniser les systèmes socia...

Dans la perspective de sa troisième Journée de la Compétitivité, le 20 octobre, l'Union des confédérations de l'industrie et des employeurs d'Europe (UNICE) a publié le 13 octobre une brochure dans laquelle elle appelle les gouvernements de l'UE à moderniser les systèmes sociaux, à réformer les marchés du travail et à créer un cadre adéquat pour l'innovation et les investissements. Tout en soulignant, dans ce document, que la croissance dans l'UE est trop faible et que les économies émergentes sont en train de rattraper leur retard à grands pas, l'UNICE met également en exergue les nombreux aspects positifs de l'économie européenne. "Soyons plus optimistes pour l'avenir", recommandent le secrétaire général de l'UNICE, Philippe de Buck, et son président, Ernest-Antoine Seillière, dans leur introduction commune à la brochure. Selon le "porte-parole des entreprises en Europe", les entreprises craignent - vu l'incertitude actuelle quant à la gouvernance, au budget, au modèle social et à l'orientation future de l'UE - que le modèle européen, avec son marché et sa monnaie uniques, ne perde en consistance. Les gouvernements de l'UE doivent réagir, estime l'UNICE, et prouver qu'ils saisissent la gravité de la situation et sont préparés à prendre les mesures qui s'imposent pour y remédier. Selon M. Seillière, qui présentait la brochure aux journalistes à Bruxelles, la réponse aux défis de l'Europe en matière de compétitivité est toute simple: "Nous savons ce qu'il faut mettre en oeuvre - l'agenda de Lisbonne. Nous ne nous y sommes tout simplement pas bien pris jusqu'à présent," a-t-il déclaré, avant d'ajouter que la modernisation des systèmes sociaux européens est, elle aussi, nécessaire. "Les gouvernements de l'UE-25 doivent se pencher sérieusement sur le problème. En raison de la situation actuelle en Europe, ce message des entreprises revêt un caractère beaucoup plus urgent que lors des deux précédentes Journées de la Compétitivité" a ajouté M. Seillière. "Nous ne sommes pas pessimistes, mais nous sommes furieux envers ces gouvernements qui ne veulent pas prendre les décisions qui s'imposent. Nous ne nous occupons pas des problèmes politiques internes, nous voulons simplement une bonne gouvernance." Le président de l'UNICE a signalé que certains Etats membres fondateurs de l'UE - dont la France, l'Allemagne et l'Italie, qui à eux trois représentent près de 50 pour cent du PIB total de l'UE - avaient omis d'engager les réformes nécessaires. M. de Buck, quant à lui, a attiré l'attention sur le fait que les programmes de réforme nationaux élaborés par les Etats membres dans le cadre de la relance de l'agenda de Lisbonne vont permettre de vérifier si oui ou non les gouvernements européens ont efficacement traité les diverses problématiques. Interrogé pour savoir si la Commission devait ou non "nommer et blâmer" les pays qui n'auront pas su être à la hauteur, il a répondu: "Nous préconisons de juger les pays sur la base des contenus de leurs plans d'action nationaux. Si la Commission joue correctement son rôle, alors le contenu sera effectivement évalué afin d'en déterminer le niveau de pertinence". Les messages urgents de l'UNICE étant majoritairement adressés aux gouvernements nationaux, CORDIS Nouvelles a voulu savoir s'il fallait y voir une satisfaction quant au rôle actuellement assumé par la Commission. "Nous pensons que la Commission maîtrise les questions de compétitivité [...] et est familière des problèmes auxquels sont confrontées les entreprises en Europe. La Commission est en bonne position pour conduire le processus de Lisbonne, et le secteur industriel croit dans sa capacité à le faire" a déclaré M. Seillière. Revenant à la Journée de la Compétitivité de l'UNICE, qui aura cette année pour thème "Franchir les frontières", M. Seillière a ajouté en guise de conclusion: "Je serais très heureux de ne pas avoir à organiser une telle manifestation, ce qui signifierait que l'Europe est suffisamment compétitive. Mais le fait que la compétitivité ne soit pas en tête de l'agenda de chaque gouvernement européen est un souci majeur pour l'industrie européenne".