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Les ministres parviennent à un compromis afin de donner satisfaction aux environnementalistes et aux responsables du secteur de la pêche

L'accord conclu par les ministres sur les quotas de pêche lors du Conseil Agriculture et Pêche du 21 décembre est un compromis visant à prendre en compte les préoccupations des environnementalistes et des représentants du secteur de la pêche, mais il est critiqué par les deux ...

L'accord conclu par les ministres sur les quotas de pêche lors du Conseil Agriculture et Pêche du 21 décembre est un compromis visant à prendre en compte les préoccupations des environnementalistes et des représentants du secteur de la pêche, mais il est critiqué par les deux parties. Au titre de l'accord, le nombre de jours que les chalutiers pêchant la morue peuvent passer en mer sera réduit de cinq pour cent, au lieu des 15 pour cent recommandés par la Commission européenne, et ce, malgré les appels lancés par des scientifiques lors du Conseil international pour l'exploration de la mer (CIEM) quant à une interdiction totale de la pêche à la morue. La recommandation, s'appuyant sur des stocks de morue très bas, a bien sûr suscité l'opposition des flottilles de pêche. "Je pense que cet accord contribuera à conserver les stocks de poisson, à préserver l'environnement marin et à soutenir les perspectives à long terme du secteur de la pêche", a déclaré le ministère britannique de la pêche, Ben Bradshaw, intervenant au nom de la Présidence britannique. Les ministres ont convenu d'augmenter légèrement les quotas applicables à la pêche à la crevette, mais ceux qui concernent le hareng et le merlan ont été réduits. La reprise de la pêche à l'anchois dans la baie de Biscaye a été autorisée, malgré les préoccupations de certains scientifiques quant à la faiblesse des stocks. Les environnementalistes auraient souhaité obtenir des réductions plus prononcées, conformément aux conseils des scientifiques, tandis que les représentants du secteur de la pêche se disent profondément affectés par les quotas. Beaucoup de poissons d'eau profonde sont particulièrement vulnérables car leur développement est lent, ils n'atteignent la maturité que tardivement et forment des agrégations facilement accessibles aux pêcheries, déclarent les représentants du CIEM. Les taux de récupération sont également bien plus faibles que pour les poissons d'eau moins profonde.

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