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Selon une étude de chercheurs, les pères les plus brillants font des filles moins brillantes

Un vieux proverbe anglais dit: «What's good for the goose is good for the gander». Autrement dit, ce qui vaut pour l'homme vaut pour la femme. Cependant, de nouvelles recherches montrent que cette vérité n'est pas forcément vérifiée dans le cas des cerfs rouges et de leurs gèn...

Un vieux proverbe anglais dit: «What's good for the goose is good for the gander». Autrement dit, ce qui vaut pour l'homme vaut pour la femme. Cependant, de nouvelles recherches montrent que cette vérité n'est pas forcément vérifiée dans le cas des cerfs rouges et de leurs gènes. Une équipe de chercheurs britanniques a découvert que les gènes représentant un avantage pour le cerf ne profitent pas forcément à la biche. Les travaux, en partie financés par une bourse Marie Curie de l'UE, sont publiés dans la revue Nature. «La sélection naturelle implique une transmission des gènes par les individus les plus brillants plus fréquente que par les perdants. Autrement dit, la prochaine génération serait composée de plus de personnes possédant ces gènes 'de génie'», déclare le Dr Loeske Kruuk, de l'Université d'Édimbourg. «Avec le temps, les gènes de 'mauvaise' qualité se perdront, d'où des différences moins marquées entre les individus.» Dans de nombreuses populations cependant, la diversité génétique reste importante. Les chercheurs sont curieux d'en connaître la raison. Les cerfs rouges et les biches doivent posséder différentes qualités pour transmettre leurs gènes. «Les mâles se battent pour l'accouplement durant la période de rut, mais ne s'investissent pas autant que les femelles pour élever leur progéniture. L'investissement maternel des femelles s'étend par ailleurs sur une longue période, et ce à chaque période de reproduction», expliquent les chercheurs dans leur article. Ces différences font du cerf rouge un cas d'étude idéal pour déterminer si la variation génétique est maintenue par la sélection antagoniste en fonction du sexe. Dans leur dernière recherche, les scientifiques ont étudié une population sauvage de cerfs rouges vivant sur l'Île de Rum, au large de la côte ouest d'Écosse. Il s'est avéré que les filles des mâles étant plus à même de remporter un combat pour une femelle ne donnaient naissance qu'à peu de faons. En revanche, les filles de mâles moins brillants dans les combats donnaient naissance à davantage de faons. D'après les chercheurs, les variations génétiques qui perdurent pourraient s'expliquer par cette tendance des meilleurs mâles à ne pas 'produire' les meilleures filles. «Notre étude, réalisée à partir d'une population naturelle, prouve que les 'bons gènes' pourraient être spécifiques à chaque sexe, et pourraient ne pas offrir les mêmes avantages aux fils et aux filles», en ont conclut les chercheurs.

Pays

Royaume-Uni

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