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Selon une étude, il est peu probable que les transfusions sanguines contribuent à la propagation du cancer

Des chercheurs de l'École européenne d'oncologie ont conclu qu'il est peu vraisemblable que les transfusions sanguines d'un patient atteint d'un cancer non diagnostiqué contribuent à la propagation du cancer. Avant d'utiliser le sang provenant de donneur dans des transfusion...

Des chercheurs de l'École européenne d'oncologie ont conclu qu'il est peu vraisemblable que les transfusions sanguines d'un patient atteint d'un cancer non diagnostiqué contribuent à la propagation du cancer. Avant d'utiliser le sang provenant de donneur dans des transfusions, ce dernier doit subir des tests rigoureux afin de garantir qu'il n'est porteur d'aucune maladie. Le risque associé à la transmission d'agents infectieux est bien compris; cependant, il est encore difficile de déterminer si les maladies chroniques telles que le cancer peuvent se transmettre d'un donneur à un receveur. Même si une tumeur est trop petite pour être détectée, elle abritera des millions de cellules qui pourraient ensuite, selon l'opinion de certains, être transférée chez un transfusé. Une équipe de chercheurs menée par Gustaf Edgren a utilisé des données de diagnostic sur la transfusion et le cancer de Suède et du Danemark pour déterminer si un lien devrait ou non être établi. L'équipe a mis au point une base de données et l'a utilisée pour identifier les personnes ayant reçu du sang d'un donneur chez lequel un cancer a été diagnostiqué moins de cinq ans après le don du sang. Les chercheurs ont identifié 978 incidences de cancer chez les receveurs. Cependant, les analyses statistiques ont montré que les personnes ayant reçu du sang d'une personne chez laquelle un cancer avait été diagnostiqué n'avaient pas plus de chances de développer un cancer que les personnes ayant reçu du sang d'un donneur ne souffrant pas de cancer. Le risque ne dépendait ni du sexe, ni de l'âge, ni du nombre de transfusions reçues. De plus, l'équipe n'a trouvé aucune preuve de risque accru lorsque les patients recevaient du sang de personnes souffrant de cancer qui s'accompagnent de grands risques de développer des métastases par le sang (cancers des poumons, du foie, des os et du système nerveux central). L'équipe a également effectué des études séparément pour déterminer si les personnes ayant reçu le sang de donneurs avec un historique connu de cancer avaient plus de chance de développer la maladie. Le taux de cancer chez les transfusés de donneurs souffrant d'un cancer ne s'est pas avéré plus important que le taux de transfusés de donneurs n'ayant aucun historique de la maladie.

Pays

Danemark, Suède