Skip to main content
Aller à la page d’accueil de la Commission européenne (s’ouvre dans une nouvelle fenêtre)
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS

Article Category

Contenu archivé le 2023-03-02

Article available in the following languages:

Un système de chauffage a été choisi pour l'ITER

Une nouvelle source d'ions à haute fréquence a été choisie comme système de chauffage du plasma dans le réacteur d'essai du projet de réacteur thermonucléaire expérimental international (ITER). Le réacteur expérimental de fusion, qui est situé à Cadarache, dans le sud de la ...

Une nouvelle source d'ions à haute fréquence a été choisie comme système de chauffage du plasma dans le réacteur d'essai du projet de réacteur thermonucléaire expérimental international (ITER). Le réacteur expérimental de fusion, qui est situé à Cadarache, dans le sud de la France, tentera de reproduire sur la Terre les réactions nucléaires qui alimentent le soleil et d'autres étoiles. Pour produire cette énergie, le réacteur devra chauffer le plasma d'hydrogène à des températures supérieures à 100 millions de degrés C. On estime que le réacteur pourrait produire, par longues impulsions, une puissance de fusion de quelque 500 mégawatts. Développé par des chercheurs de l'Institut Max Planck de physique des plasmas (IPP) à Garching, le nouveau système de chauffage utilise une onde à haute fréquence qui est injectée dans l'hydrogène gazeux, ce qui a pour effet d'ioniser certains des atomes d'hydrogène. Le plasma froid qui en résulte, un mélange d'atomes neutres, d'électrons négatifs et d'ions positifs, coule dans la source du faisceau, sur ses parois intérieures. Si la surface de l'électrode est revêtue d'un matériau adéquat, par exemple du césium, les électrons peuvent alors être capturés par les particules de plasma, produisant ainsi les ions d'hydrogènes négatifs nécessaires pour chauffer le faisceau. On considère que le système de chauffage de l'IPP possède de nombreux avantages par rapport à d'autres sources d'ions. Économique à construire et ne nécessitant pratiquement pas de maintenance pendant son exploitation, la conception du système est telle qu'elle permet également de le manipuler à distance. D'autres tests vont maintenant être réalisés sur le système pour garantir qu'il peut satisfaire aux exigences de l'ITER. «Pour l'IPP, c'est un grand succès qui couronne de nombreuses années de travaux de développement», a déclaré Eckehart Speth, chef de l'équipe qui a développé la nouvelle source d'ions.

Mon livret 0 0