Skip to main content
European Commission logo
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS

Article Category

Actualités
Contenu archivé le 2023-03-02

Article available in the following languages:

Une étude révèle le rôle des ganglions lymphatiques dans les maladies à prions

Selon de nouvelles recherches réalisées par des scientifiques allemands, les ganglions lymphatiques semblent jouer un rôle clé dans la propagation vers le système nerveux central (SNC) de faibles doses de prions, l'agent infectieux responsable de maladies telles que la trembla...

Selon de nouvelles recherches réalisées par des scientifiques allemands, les ganglions lymphatiques semblent jouer un rôle clé dans la propagation vers le système nerveux central (SNC) de faibles doses de prions, l'agent infectieux responsable de maladies telles que la tremblante du mouton ou l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB). Les travaux, qui ont été en partie financés par l'UE, sont publiés dans la revue en libre accès BMC Veterinary Medicine. Les maladies à prions se produisent lorsque des prions infectieux anormalement repliés provoquent la malformation de protéines normales dans le cerveau. Le cerveau des cas infectés présente un grand nombre de minuscules trous qui lui confèrent l'apparence d'une éponge. Il n'existe actuellement aucun traitement contre les maladies à prions, qui sont fatales dans tous les cas. De nombreuses questions demeurent quant au mode de transmission des maladies à prions d'un individu à un autre et à la manière dont les prions eux-mêmes passent du site d'infection au système nerveux central. Dans cette dernière étude en date, des scientifiques de l'institut Robert Koch de Berlin ont observé le rôle des ganglions lymphatiques, qui font partie du système immunitaire, dans la propagation des prions infectieux dans l'organisme. Les scientifiques ont infecté des hamsters en leur injectant dans les pattes différentes doses de l'agent infectieux de la tremblante du mouton. Certains animaux avaient subi auparavant une ablation des ganglions lymphatiques situés à proximité du site d'infection, d'autres à différents moments après l'infection. Les scientifiques ont découvert que si un ganglion lymphatique situé à proximité du site d'infection était enlevé peu après l'infection avec une dose élevée ou moyenne de l'agent infectieux de la maladie, l'animal développait tout de même la maladie. En revanche, l'ablation du ganglion lymphatique après infection avec une faible dose de l'agent infectieux permettait d'accroître le temps de survie. Parallèlement, si on enlève un ganglion lymphatique quatre semaines avant l'infection, une dose élevée provoque la maladie, au contraire d'une faible dose. Les scientifiques en concluent que lorsque le niveau d'infection est faible, les ganglions lymphatiques jouent un rôle important dans la propagation des prions du site d'infection vers le système nerveux central. Ils espèrent que leurs découvertes aideront les scientifiques et les médecins à mettre au point de nouveaux moyens de prévenir et de traiter les maladies à prions. Les fonds européens destinés à ces travaux proviennent du projet NeuroPrion, qui est financé au titre du domaine thématique «Qualité et sûreté alimentaires» du sixième programme-cadre.

Pays

Allemagne

Articles connexes