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Un projet de l'UE améliore la capacité à prévoir les résultats des traitements du VIH

Dans le cadre d'un projet financé par l'UE, une équipe de chercheurs européens et israéliens collaborent actuellement sur la mise en place d'un système de gestion clinique concernant l'utilisation des médicaments et les combinaisons médicamenteuses administrées aux patients at...

Dans le cadre d'un projet financé par l'UE, une équipe de chercheurs européens et israéliens collaborent actuellement sur la mise en place d'un système de gestion clinique concernant l'utilisation des médicaments et les combinaisons médicamenteuses administrées aux patients atteints du VIH. Le projet EuResist financé au titre du sixième programme-cadre (6e PC) de l'UE vise à offrir aux cliniciens les outils nécessaires à la prévision des réactions des patients atteints du VIH au traitement antirétroviral. À l'heure actuelle, les patients atteints d'une infection au virus VIH ne sont plus pour autant condamnés à mort: le nombre de traitements donnant des résultats positifs augmente chaque année. Cependant, selon les experts, le virus devient de plus en plus résistant à un grand nombre de médicaments et développe diverses souches. Afin de garantir l'efficacité des médicaments anti-VIH, une combinaison ou «cocktail» médicamenteux doit être utilisé en fonction de l'évolution du virus chez le patient et également selon les changements en matière de résistance aux médicaments. «La santé des patients dépend énormément de la surveillance de l'historique des traitements et de l'évolution du virus», déclare Boaz Carmeli, directeur du département Healthcare and Life Science (soins de santé et science de la vie) au laboratoire de recherche IBM de Haïfa. «L'accès aux connaissances recueillies à partir d'une immensité de données aidera les médecins à prendre en compte les paramètres concernant le patient, le virus, les mutations virales et le stade actuel de la maladie.» Le projet adoptera une approche innovante pour prévoir l'efficacité des régimes de médicaments antirétroviraux. Les chercheurs mettront au point un certain nombre de «moteurs de prédiction» comprenant des modèles évolutionnaires, un paramètre de fouille de données mutuelle basée sur les informations et le raisonnement basé sur le cas. Les cliniciens pourront par la suite sélectionner les meilleurs médicaments et cocktails médicamenteux pour traiter leurs patients. Le consortium utilisera une technologie d'intégration des informations biomédicales d'EuResist afin de collecter les données à partir des trois principales bases de données consacrées au VIH en Europe: ARCA en Italie, AREVIR en Allemagne et la base de données du Karolinska Infectious Diseases and Clinical Virology Department (département des maladies infectieuses et de la virologie clinique de l'institut Karolinska) en Suède. Les données comprennent les historiques de traitement, des informations concernant les réactions des patients au traitement et la séquence de la partie pertinente du génome du VIH (génotype). Les données intégrées d'EuResist en résultant devraient constituer la base de données la plus importante dans le monde. «Si l'on se penche sur les analyses de sang actuelles du patient, le stade où se trouve le virus, l'historique familial, la race et cætera et que l'on compare ces données aux milliers de personnes suivant un traitement depuis des années, nous pouvons voir ce qui a été fait, ce qui a été efficace et ce qui ne l'a pas été», fait remarquer le professeur Maurizio Zazzi, coordinateur scientifique d'EuResist et professeur de microbiologie à l'école de médecine de l'université de Sienne. Sur la base de ces données concernant l'historique du patient, EuResist peut prévoir la réaction du virus à un certain cocktail médicamenteux. «Cette méthode permet non seulement de faire des économies importantes mais montre également que les chances du patient de bénéficier d'un traitement réussi ne dépendent pas uniquement des connaissances de leur médecin traitant», ajoute le professeur Zazzi. L'interaction web constituera l'un des aspects particulièrement bénéfiques d'EuResist. Un physicien pourra saisir des informations concernant un patient ainsi que son statut et obtiendra ensuite un résumé des connaissances sur le stade spécifique du virus ainsi qu'une prédiction des traitements les plus adaptés au patient. La base de données EuResist permet actuellement d'accéder à des informations de plus de 17000 patients. Selon les partenaires du projet, les résultats du projet ont montré jusqu'ici un succès extraordinaire et atteignent les 75% de réussite.

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