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Contenu archivé le 2023-03-09

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Des chercheurs de l'UE développent un test de toxines pour les mollusques et crustacés

Les consommateurs se méfiant des mollusques et crustacés peuvent désormais se relâcher. Des scientifiques de la Queen's University Belfast, au Royaume-Uni, ont développé un nouveau système pour garantir la sûreté des crustacés. Cet outil de pointe a été développé dans le cadre...

Les consommateurs se méfiant des mollusques et crustacés peuvent désormais se relâcher. Des scientifiques de la Queen's University Belfast, au Royaume-Uni, ont développé un nouveau système pour garantir la sûreté des crustacés. Cet outil de pointe a été développé dans le cadre du projet BIOCOP («New technologies to screen multiple chemical contaminants in foods»), soutenu à hauteur de 9,62 millions d'euros dans le cadre du domaine thématique «Qualité et sûreté alimentaires» du sixième programme-cadre (6e PC) de l'UE. L'équipe de l'Institute of Agri-Food and Land Use (IAFLU) de l'université explique que cet outil permet non seulement de supprimer les toxines des crustacés avant leur entrée dans la chaîne alimentaire, mais qu'il engendrera également d'importants changements dans le secteur de la pêche dans le monde entier. Les experts en alimentation expliquent qu'il leur a fallu près de deux jours pour suivre les toxines potentiellement dangereuses dans les crustacés et les mollusques. Cette nouvelle technique, qui implique la technologie de biocapteurs, réduira le temps de traitement à seulement trente minutes. L'aboutissement génère un processus plus rapide et des résultats plus fiables. Ce test détecte les poisons paralytiques des crustacés qui paralysent les personnes qui en consomment. Près de 25% des personnes empoisonnées décèdent après avoir ingérer ces toxines. «Les toxines secrétées par les algues, que l'on retrouve dans les crustacés et mollusques, constituent un danger important pour les consommateurs et peuvent apporter d'importantes pertes économiques au secteur de l'aquaculture», explique le professeur Chris Elliott, directeur de l'IAFLU et responsable du projet. «On connaît depuis quelque temps l'existence des toxines, mais d'importantes inquiétudes subsistent quant à l'efficacité des tests utilisés pour les détecter. D'autres preuves montrent que le changement climatique entraîne une augmentation des épisodes toxiques dans le monde entier, ce qui résulte en la fermeture des parcs à crustacés affectés.» Selon le professeur Elliott, cette nouvelle technique se base sur les «protéines de détection» pour trouver les quantités les plus faibles de toxines dans plusieurs crustacés, dont les pétoncles, les huîtres et moules. «Le test confirmera la bonne qualité alimentaire des fruits de mer et aura également un impact considérable sur les industries mondiales d'aquaculture alors qu'elles sont confrontées aux problèmes émergents des toxines causées par le changement climatique», fait remarquer le professeur Elliott. Les scientifiques ont signé un accord avec le groupe Neogen Europe (Royaume-Uni) pour commercialiser l'idée. «Il s'agit du troisième produit destiné à l'aquaculture développé par l'université et Neogen Europe, ce qui aide la société à développer un portefeuille unique de tests de sûreté alimentaire rapides et renforcera la réputation de la Queen's University de Belfast en tant que meneur dans ce domaine», fait remarquer le chercheur. Dans un développement connexe, la FDA (administration américaine pour les aliments et médicaments) offrait à la Queen's University une subvention de 500 000 dollars (environ 388 000 euros) pour approfondir le développement de ce test de l'autre côté de l'Atlantique. Les tests seront menés dans des laboratoires et à bord des navires dès que les fruits de mer sont pêchés, ainsi le temps de commercialisation de la pêche sera considérablement réduit. Le projet BIOCOP rassemblait 32 partenaires de recherche d'Europe et d'ailleurs. Les membres de l'UE participant à ce projet, qui s'est achevé en automne dernier, étaient la Belgique, l'Allemagne, l'Espagne, la France, l'Italie, l'Irlande, la Lituanie, les Pays-Bas, l'Autriche, la République tchèque, la Finlande, et le Royaume-Uni.Pour de plus amples informations, consulter: Queen's University Belfast: http://www.qub.ac.uk/ BIOCOP: http://www.biocop.org/ Qualité et sécurité alimentaires au titre du 6e PC: http://ec.europa.eu/research/fp6/index_en.cfm?p=5

Pays

Royaume-Uni

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