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Des facteurs locaux influenceraient le changement climatique en Antarctique

Des scientifiques en Allemagne ont remis en question la supposition traditionnelle selon laquelle les fluctuations de températures en Antarctiques sont principalement dues aux changements climatiques dans l'hémisphère nord. Selon eux, une partie importante des fluctuations de ...

Des scientifiques en Allemagne ont remis en question la supposition traditionnelle selon laquelle les fluctuations de températures en Antarctiques sont principalement dues aux changements climatiques dans l'hémisphère nord. Selon eux, une partie importante des fluctuations de températures sur le continent peut être également expliquée par les changements climatiques locaux dans l'hémisphère sud. Les climatologues ont présenté leurs découvertes dans la revue Nature, après l'étude de reconstruction de températures à partir de carottes glaciaires. Les variations au niveau de l'inclinaison et de l'orbite de la Terre ont une influence sur les changements du climat terrestre au cours du dernier millénaire. Au début du XXème siècle, le mathématicien serbe Milutin Milankovitch a calculé leur influence sur la distribution saisonnière du rayonnement solaire. Il avance que les changements de rayonnements solaires dans l'hémisphère du nord étaient plus importants pour le changement climatique sur de longues périodes car la surface terrestre réagit de manière très sensible aux changements de rayonnement solaire, tandis que les masses terrestres sont réparties inégalement. Depuis, ses idées ont constitué des hypothèses de recherche en recherche climatique soutenues par de nombreuses reconstructions climatiques basées sur des noyaux de glace, des sédiments marins et autres archives climatologiques. Néanmoins, après de nouvelles analyses des reconstructions de températures provenant des noyaux de glace, trois climatologues de l'Institut Alfred Wegener de recherche polaire et marine de l'AWI (Helmholtz Association) en Allemagne ont remis cette croyance en question. Pour la première fois, les scientifiques Thomas Laepple, Gerrit Lohmann et Martin Werner ont pris en compte le fait que les températures hivernales ont une plus grande influence par rapport aux températures estivales dans les échantillons de carottes de glace antarctiques. Si cet effet est inclus dans les calculs de modélisation, les fluctuations de températures améliorées provenant des noyaux de glace pourraient également être expliquées par les changements climatiques locaux dans l'hémisphère sud. De plus, explique le professeur Lohmann, les preuves provenant des carottes glaciaires étaient étayées par des données obtenues d'autres sources. «Nous avons pu démontrer que les données provenant de carottes glaciaires ainsi que des sédiments marins indiquaient des changements similaires pour certaines saisons», fait-il remarquer. Ces résultats suggèrent «qu'il existe encore de nombreuses autres questions devant être réinterprétées à partir de données paléoclimatiques». Pour sa part, le Dr Laepple explique que «les résultats sont également intéressants car ils constituent la sortie d'une impasse scientifique». En effet, jusqu'à présent, de nombreux chercheurs avaient tenté d'expliquer les données climatiques terrestres historiques de l'Antarctique sur la base de l'hypothèse de Milankovitch. Mais comme le font remarquer les scientifiques, «jusqu'à ce jour, il avait été impossible de prouver le bien-fondé de tous les aspects de cette hypothèse». Selon le Dr Laepple, cette nouvelle étude signifie que «la porte est de nouveau ouverte et nous devrions élargir nos connaissances le plus possible sur les mécanismes physiques à long terme qui influencent l'alternation des âges de glace et les périodes plus chaudes». Les trois scientifiques ont mis en évidence que leurs découvertes ne remettent pas en question le fait que la compréhension du changement climatique observé est, pour sa part, provoqué par l'intervention humaine. Ils commentent que les changements cycliques, comme ceux examinés dans l'article paru dans Nature, se déroule en plusieurs phases pouvant durer des dizaines de milliers ou des centaines de milliers d'années. L'émission drastique de gaz par l'homme pendant ces quelques centaines d'années s'est ajoutée à l'augmentation naturelle de gaz à effet de serre après le dernier âge de glace et est unique depuis des millions d'années.Pour de plus amples informations, consulter: Alfred Wegener Institute for Polar and Marine Research (AWI): http://www.awi.de/en(s’ouvre dans une nouvelle fenêtre) Nature: http://www.nature.com/(s’ouvre dans une nouvelle fenêtre)

Pays

Allemagne

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