Skip to main content
European Commission logo print header

Article Category

Actualités
Contenu archivé le 2023-03-09

Article available in the following languages:

Une étude révèle une augmentation des problèmes urinaires, mais l'Europe n'est pas trop touchée

Selon une nouvelle étude, près de 2,3 milliards d'adultes dans le monde devraient souffrir d'au moins un symptôme affectant l'appareil urinaire d'ici 2018. L'étude, présentée dans l'édition du mois d'octobre de la revue British Journal of Urology International (BJUI), montre q...

Selon une nouvelle étude, près de 2,3 milliards d'adultes dans le monde devraient souffrir d'au moins un symptôme affectant l'appareil urinaire d'ici 2018. L'étude, présentée dans l'édition du mois d'octobre de la revue British Journal of Urology International (BJUI), montre que le nombre de personnes âgées de 20 ans et plus seraient affectées par des symptômes d'infections urinaires et vésicales, à savoir une augmentation de 18% ces dix dernières années. L'Europe enregistre toutefois un nombre plus faible que les autres régions du monde. Des chercheurs en Suède, au Royaume-Uni et aux États-Unis expliquent que les cas de problèmes urinaires et vésicaux ne cessent d'augmenter dans le monde entier. «Notre étude suggère que les symptômes urinaires et vésicaux sont très présents dans le monde entier et ces taux augmenteront à mesure que la population vieillit», commente l'auteur principal, le Dr Debra E. Irwin du Département d'épidémiologie à l'université de Caroline du Nord, aux États-Unis. «Ces résultats soulèvent un nombre de problèmes importants nécessitant une intervention urgente des cliniciens et des experts du domaine de la santé publique si nous voulons éviter et gérer ces maladies.» Les chercheurs ont utilisé des informations tirées de l'US Census Bureau International Database et d'EPIC, une étude représentative de la population concernant plus de 19 000 hommes et femmes de cinq pays, pour déterminer si les problèmes urinaires et vésicaux ainsi que d'autres problèmes tels que l'incontinence s'intensifieront dans le futur. En utilisant les définitions actuelles des symptômes de l'International Continence Society, les estimations de l'équipe quant aux symptômes de l'appareil urinaire inférieur, l'hyperactivité vésicale, l'incontinence urinaire, et l'obstruction de vessie suggérant des symptômes de l'appareil urinaire inférieur, se sont concentrées sur deux années: 2013 et 2018. «On sait que les personnes atteintes d'infections urinaires ne consultent pas forcément; ainsi, en nous concentrant sur les cas de symptômes auto-reportés, nous pouvons efficacement déterminer la prévalence mondiale», commente le Dr Irwin. Une répartition de leur analyse montre que la prévalence mondiale de symptômes affectant l'appareil urinaire inférieur devrait atteindre un peu moins de 46% en 2018, touchant 47% des femmes et 45% d'hommes. Les estimations montrent que pour la période 2008-2018, le nombre de personnes souffrant d'au moins un symptôme touchant l'appareil urinaire inférieur augmentera de 18%; l'augmentation la plus importante devrait être enregistrée en Afrique (30%), suivie par l'Amérique du Sud (20,5%), l'Asie (20%), l'Amérique du Nord (16%) et l'Europe (2,5%). L'hyperactivité vésicale devrait augmenter de 20% entre 2008 et 2018, affectant 546 millions de personnes. L'Afrique (31%), l'Amérique du Sud (22%) et l'Asie (22%) sont les trois régions les plus touchées, alors que l'Amérique du Nord (18%) et l'Europe (4%) se trouvent en quatrième et cinquième positions. L'incontinence urinaire augmenterait de 22% entre 2008 et 2018, touchant 423 millions de personnes, dont 31% en Afrique, et 5% en Europe. les obstructions de vessie suggérant des symptômes de l'appareil urinaire inférieur devraient augmenter de 18,5% au cours de la période de dix ans. L'Afrique (30%) sera la région la plus touchée et l'Europe se placera en cinquième position, avec seulement 3%. «Nous pensons que notre étude met en évidence le besoin urgent de sensibiliser davantage le public, mais également de renforcer la prévention, le diagnostic et la gestion de ces maladies», commente le Dr Irwin. «Les programmes nationaux et internationaux augmenteront la prise de conscience du public, informeront les cliniciens et permettront d'établir des campagnes de santé publique pour s'attaquer au problème des infections du système urinaire inférieur, et constitueront d'importantes mesures pour atteindre cet objectif. Ces programmes de santé publique devront être adaptés selon la région, car les pays sont différents en termes de ressources de soins de santé, de directives de traitement et de perceptions sociales.»Pour de plus amples informations, consulter: BJUI: http://www.bjui.org/default.aspx Université de Caroline du Nord: http://www.northcarolina.edu/

Pays

Suède, Royaume-Uni