Skip to main content
European Commission logo
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS
CORDIS Web 30th anniversary CORDIS Web 30th anniversary

Article Category

Contenu archivé le 2023-03-16

Article available in the following languages:

Des chercheurs soulignent l'importance des protéines dans la sécrétion des cellules

Des scientifiques financés par l'UE ont découvert que 15% des protéines codées par le génome de l'homme participent aux processus sécrétoires des cellules. L'équipe de chercheurs d'Allemagne et d'Irlande a publié dans la revue Nature Cell Biology les résultats de son étude p...

Des scientifiques financés par l'UE ont découvert que 15% des protéines codées par le génome de l'homme participent aux processus sécrétoires des cellules. L'équipe de chercheurs d'Allemagne et d'Irlande a publié dans la revue Nature Cell Biology les résultats de son étude portant sur plus de 8 millions de cellules. Ces travaux ont été soutenus le projet MITOCHECK («Regulation of mitosis by phosphorylation - A combined functional genomics, proteomics and chemical biology approach») qui a reçu 8578177 d'euros au titre du domaine thématique «Sciences de la vie, génomique et biotechnologie pour la santé» du sixième programme-cadre (6e PC) de l'UE. «Cette étude est la première à évaluer à l'échelle du génome le processus sécrétoire dans un système cellulaire chez l'homme», déclare le professeur Jeremy Simpson de l'University College Dublin (UCD) en Irlande, co-auteur de l'article. Depuis longtemps, les scientifiques savent que la sécrétion est essentielle pour quasiment tous les types de cellules, servant par exemple à libérer des hormones dans le sang, des enzymes digestives dans les intestins ou des molécules de signalisation entre les cellules. Mais jusqu'ici personne n'avait pu élucider le chemin complexe que suit une protéine ou un lipide depuis sa fabrication jusqu'à sa sécrétion par la cellule, en passant par son emballage et son transport intracellulaire. «Les précédentes études du processus sécrétoire étaient étroitement ciblées sur un petit ensemble de gènes, ou alors réalisées sur des organismes plus simples comme le moucheron du vinaigre (Drosophila) où bon nombre des gènes identifiés n'ont pas d'équivalent chez l'homme», explique le professeur Simpson. La nouvelle étude change radicalement les choses. «Aujourd'hui, grâce au dépistage haut débit, nous avons pu cibler chacun des 22000 gènes de l'homme et suivre les déplacements de certaines protéines marquées par fluorescence à l'intérieur de plus de 8 millions de cellules et lorsqu'elles en sortent», poursuit le professeur Simpson. «Mais pour comprendre l'impact sur l'organisme d'une perturbation de ce processus, nous devons d'abord éclaircir le réseau fonctionnel des voies de circulation membranaires dans la cellule.» L'équipe a étudié plus de 700 000 images au microscope et découvert 554 protéines qui influencent la sécrétion. 143 ont un impact sur une étape précoce de la voie sécrétoire ou sur la morphologie de l'appareil de Golgi (une structure intracellulaire qui se charge de l'emballage et de l'étiquetage des protéines). Les voies de circulation membranaires relient dans un ordre bien précis les organites de type membranaire, afin de maintenir l'équilibre cellulaire (homéostasie) en termes de protéines et de lipides. Les protéines et les lipides synthétisés par le réticulum endoplasmique sont modifiés lors de leur passage par la voie sécrétoire, depuis l'appareil de Golgi jusqu'à la surface de la cellule. Le projet MITOCHECK, actif de 2004 à 2009, et regroupé des scientifiques d'Allemagne, de France, d'Italie et du Royaume-Uni.Pour plus d'informations, consulter: UCD Conway Institute of Biomolecular & Biomedical Research: http://www.ucd.ie/~conway

Pays

Allemagne, Irlande