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Contenu archivé le 2023-03-16

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Une nouvelle méthode d'imagerie permet de mieux visualiser les tumeurs

Le cancer reste l'une des principales causes de décès en Europe et dans le monde, et une détection et un traitement précoce sont essentiels pour le combattre. Des chercheurs de Norvège ont validé une méthode d'imagerie non invasive qui devrait contribuer à l'identification de ...

Le cancer reste l'une des principales causes de décès en Europe et dans le monde, et une détection et un traitement précoce sont essentiels pour le combattre. Des chercheurs de Norvège ont validé une méthode d'imagerie non invasive qui devrait contribuer à l'identification de tumeurs agressives. Leur découverte offre des informations précieuses sur la pression du liquide interstitiel (PLI) de tumeurs solides, et leurs résultats ont été publiés dans la revue Cancer Research. Dans l'Union européenne, l'objectif à long terme est la prévention du cancer. Les ministres de la santé de l'UE ont adopté des recommandations pour les meilleures pratiques dans la détection précoce du cancer. Des examens réguliers et systématiques permettent de détecter la maladie relativement tôt, au moment où elle réagit mieux aux traitements moins agressifs. Une fois détectée, le traitement approprié peut être prescrit. Il a été démontré que ces examens peuvent considérablement réduire la mortalité du cancer et améliorer la qualité de vie des patients malades. Les chercheurs ont basé leurs travaux sur la pression du liquide interstitiel, que de nombreuses tumeurs malignes solides développent généralement en quantité plus grande que les tissus normaux. Le liquide interstitiel est un liquide qui entoure nos cellules. Il facilite l'apport en nutriment pour ces dernières et sert aussi à l'élimination des déchets. En moyenne, un adulte contient près de 11 litres de ce liquide dans le corps. Dans le cas d'une tumeur, une pression élevée est créée et peut provoquer une absorption réduite des agents chimiothérapeutiques et une résistance à la radiothérapie. De plus, une PLI élevée renforce le risque de métastase, la 'migration' de la tumeur vers une autre région du corps. «À l'heure actuelle, une méthode d'imagerie pour l'évaluation non invasive de la PLI des tumeurs est nécessaire pour évaluer le potentiel de PLI en tant que biomarqueur pour l'agressivité et, ainsi, pour identifier les patients malades qui bénéficieraient d'un traitement particulièrement agressif étant donné la PLI élevée», explique Einar K. Rofstad, doctorant, du département de biologie de radiation à l'Institut pour la recherche sur le cancer, à l'hôpital universitaire d'Oslo, en Norvège. M. Rofstad et ses collègues ont testé l'utilisation de l'imagerie de résonnance magnétique dynamique de contraste (IRMD) pour évaluer la vitesse du flux du liquide interstitiel des tumeurs dans des lignées de cellules humaines de carcinome de cancer du col utérin et de mélanome implantées dans des souris. Les chercheurs ont émis l'hypothèse que la vitesse d'écoulement du liquide des tissus tumoraux dans les tissus adjacents avait été déterminée par la réduction de la PLI à la surface de la tumeur. Leurs résultats ont indiqué que la vitesse d'écoulement du liquide à la surface de la tumeur était fortement associée au taux de la PLI, et que l'IRMD à l'acide diéthylène triamine penta-acétique (DTPA) comme agent de contraste pouvait être utilisé pour mesurer de manière non invasive cette vitesse d'écoulement. De plus, les tumeurs primaires de souris souffrant de métastase avaient une PLI et une vitesse d'écoulement du liquide interstitiel au niveau de la tumeur plus élevées comparées aux tumeurs primaires de souris sans métastase, ce qui confirme que le développement de métastases aux noeuds lymphatiques est fortement associé à la PLI de la tumeur primaire et à la vitesse découlement du liquide interstitiel mesurées par IRMD par DTPA. «Nos résultats ont établi que l'IRMD par DTPA permet de visualiser la PLI d'une tumeur sans recours à une méthode invasive», commente M. Rofstad. «Cela démontre le potentiel de la vitesse d'écoulement du liquide au niveau de la tumeur déterminée par cette méthode d'imagerie pour servir en tant que biomarqueur général de l'agressivité de la tumeur.» Selon le chercheur, des investigations cliniques potentielles pour plusieurs types de cancer sont nécessaires pour évaluer la valeur de la vitesse du liquide interstitiel au niveau de la tumeur comme biomarqueur général pour l'hypertension interstitielle provoquée par l'agressivité d'un cancer.Pour plus d'informations, consulter: Cancer Research: http://cancerres.aacrjournals.org/ Institute for Cancer Research, Oslo University Hospital: http://ous-research.no/institute/

Pays

Norvège

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