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Molecular Identification of Plants

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Identification des plantes: faire connaître l’inconnu

Des chercheurs en début de carrière contribuent à donner aux parties prenantes les moyens d’une identification moléculaire simplifiée des plantes.

Les plantes représentent une ressource cruciale pour notre planète, nous fournissant nourriture, médicaments et matériaux de construction. Elles peuvent toutefois également nuire à notre bien-être, c’est notamment le cas des plantes toxiques et des allergies au pollen. C’est pourquoi il est essentiel de pouvoir identifier les plantes, ce qui n’est toutefois pas toujours simple. Le projet Plant.ID, financé par l’UE et soutenu par le programme Actions Marie Skłodowska-Curie, avait pour objectif de relever les défis liés à l’identification des plantes. Plant.ID un réseau de collaboration au sein de l’Europe, a réuni des partenaires universitaires et non universitaires en vue de développer de nouvelles méthodes évolutives d’identification des plantes par l’ADN. «Cette solution peut paraître disproportionnée, mais l’ADN fournit des moyens solides et simples d’identifier les plantes», souligne Hugo de Boer, coordinateur du projet. Le projet a également soutenu le développement de carrière et la formation de la nouvelle génération de chercheurs qui développeront ces solutions de pointe d’identification des plantes. «L’une des principales motivations de ce projet pour moi était d’offrir une opportunité de formation à 15 jeunes talents dans ce domaine. Le plus inspirant et le plus gratifiant dans le domaine scientifique est de recruter des personnes intelligentes — souvent très intelligentes — et de les aider à atteindre leurs objectifs de développement de carrière», déclare Hugo de Boer.

Décrire et évaluer la diversité végétale

Pour atteindre son objectif global, le projet a été structuré en quatre groupes de travail. Le premier s’est penché sur la définition des espèces en tant qu’entités taxonomiques, condition de base pour identifier les espèces à partir de l’ADN. Les deuxième et troisième groupes de travail ont porté sur des approches spécifiques de l’identification par l’ADN. Le quatrième a examiné les applications pratiques de l’identification des plantes par l’ADN. «En tant qu’équipe, le projet a fait progresser le domaine dans plusieurs aspects clés, notamment l’identification moléculaire du pollen, la métagénomique végétale pour l’analyse des régimes alimentaires, la phylogénomique des polyploïdes, la muséomique végétale et l’évaluation de la diversité végétale à partir de l’ADN environnemental du sol», confirme Hugo de Boer. Par exemple, le premier groupe de travail a testé les développements théoriques et expérimentaux du séquençage de masse de l’ADN en utilisant des espèces de Silène de l’Arctique. Ces travaux peuvent contribuer à fournir des informations sous-jacentes pour une mise à jour de la taxonomie de ce groupe. Dans le deuxième groupe de travail, les chercheurs en début de carrière ont travaillé à l’élaboration et au test de nouvelles approches de l’évaluation moléculaire de la diversité des plantes qui vont au-delà du séquençage basé sur les amplicons. «Ces méthodes permettent une identification précise et une quantification relative des espèces végétales dans les substrats», ajoute Hugo de Boer. Elles améliorent également la capacité de cribler, d’authentifier et de surveiller ces substrats. Le troisième groupe de travail a permis de développer de nouvelles approches génétiques et moléculaires d’identification des plantes. Le quatrième groupe de travail visait à mettre au point des solutions permettant de présenter les résultats de la recherche sous une forme facile à interpréter par les utilisateurs finaux. De plus amples informations sur les travaux menés dans le cadre du projet sont disponibles sur le site web de Plant.ID.

Quelles sont les prochaines étapes pour Plant.ID?

«Le projet a permis de réunir un groupe de scientifiques peu organisés et d’en faire un réseau de collaboration solide. Il reste encore beaucoup à faire dans le domaine de l’identification moléculaire des plantes, mais le réseau peut capitaliser sur ses réalisations en s’appuyant progressivement sur les bases innovantes qu’il a posées», déclare Hugo de Boer. Le projet a permis d’identifier d’autres lacunes et défis, qui sont actuellement en cours d’examen. «Nous souhaitons intensifier notre collaboration et solliciter des fonds de recherche Horizon Europe pour développer de nouvelles approches et travailler avec les parties prenantes à la mise en œuvre de ces méthodes afin de créer un impact sociétal», conclut Hugo de Boer.

Mots‑clés

Plant.ID, ADN, identification des plantes, diversité végétale, réseau, chercheurs en début de carrière

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