Des agents intelligents négocient des services pour les clients
Le projet TORRENT a entrepris de mettre sur pied un banc d'essai réaliste pour un réseau d'accès d'utilisateurs finaux prenant en charge différents types de services, tels que le téléphone, Internet et les vidéos. L'équipe du projet a décidé d'utiliser une technologie d'agents logiciels en guise de base pour son logiciel Service and Resource Management (SRM). La décision se justifiait par le fait que cette technologie prend en charge l'évolutivité de la taille du réseau et de la base de clients, des interfaces plug-and-play et standardisées et une certaine flexibilité par rapport à différents services et normes. Les agents logiciels sont conçus pour exécuter des tâches de manière proactive au nom des utilisateurs, qui doivent simplement spécifier les tâches qu'ils veulent voir accomplir. Au lieu d'exiger des instructions détaillées de la part de l'utilisateur, les agents intelligents devraient être en mesure d'effectuer des tâches répétitives telles que la récupération et la gestion d'informations de manière semi-autonome. Les agents développés par le projet TORRENT sont conçus pour négocier, lancer et contrôler des appels et des sessions de fourniture de services avec différents opérateurs de réseau. La plate-forme est compatible avec les normes en matière d'agents élaborées par la Foundation of Intelligent Physical Agents (FIPA), l'organisation des normes pour les agents et les systèmes multi-agents, ainsi que par un comité de normes IEEE officiel. Les agents logiciels intelligents négocient avec des fournisseurs de réseau en fonction des préférences définies par le client, ainsi que de la disponibilité des services et des contraintes fixées par l'opérateur du réseau. Ces contraintes peuvent notamment porter sur la solvabilité, l'autorisation, la largeur de bande disponible et la politique du réseau. Le système d'agents intelligents prend également en charge la synchronisation des utilisateurs, les messages de surveillance et le traitement des paquets via Netfilter, le cadre du pare-feu du noyau Linux. Les participants au projet sont particulièrement intéressés par un développement plus avant, des partenariats privé-public ou des accords de commercialisation en collaboration avec des spécialistes du capital-venture ou des PME.