Identifier les gènes qui influent sur la croissance d'Arabidopsis L'étude des variations naturelles de la plante modèle Arabidopsis est une méthode très efficace de découverte de gènes. Cette approche a été utilisée dans l'identification des gènes responsables de la croissance de la plante. Santé © Shutterstock Les différents caractères trouvés dans les populations naturelles permettent d'obtenir des informations sur la diversité génétique utilisables pour l'amélioration des plantes. Le projet NATURAL a étudié le taux de croissance des plantes en utilisant deux populations différentes d'Arabidopsis. L'équipe de recherche a identifié la position chromosomique des gènes influant sur la croissance. Des lignées contenant des gènes presque identiques ont été développées pour analyser ces séquences. La teneur en hydrates de carbone des feuilles a été étudiée pour déterminer la relation entre ce facteur précis et le taux de croissance. Au vu des résultats obtenus, il semblerait que le taux de croissance soit lié à l'accumulation transitoire d'amidon. Le taux de photosynthèse a été étudié sur une grande variété d'écotypes. Les écotypes sont des populations génétiquement uniques qui se sont adaptés à leur environnement local. Le taux de photosynthèse s'est montré constant dans les différents écotypes, à l'exception d'un seul possédant un trait de résistance aux herbicides. Cette résistance aux herbicides a été très probablement provoquée par une intervention humaine. Les chercheurs ont étudié les variations naturelles chez Arabidopsis concernant l'accumulation des micronutriments minéraux afin d'en découvrir les bases génétiques. Les facteurs antinutritionnels ont également été étudiés, par exemple l'acide phytique qui représente la forme principale de stockage du phosphore dans de nombreux tissus végétaux. La position des gènes responsables de l'accumulation de l'acide phytique, du phosphate, du fer, du zinc et d'autres minéraux a également été identifiée. Les loci des gènes qui régulent l'accumulation de l'acide phytique se sont révélés différents de ceux impliqués dans l'accumulation de fer et de zinc. Ce résultat suggère la possibilité d'une culture de plants d'Arabidopsis axée sur l'augmentation de la teneur en minéraux sans interférence avec l'accumulation d'acide phytique. Les chercheurs ont également observé que des conditions de stress salin ou thermique réduisaient considérablement la croissance. Toutefois, cette réduction de croissance n'apparaît pas comme une conséquence de la modification du métabolisme glucidique.
