La réalité virtuelle devient une réalité concrète en Transylvanie
L'Université Transilvania de Brasov est l'une des plus prestigieuses universités de Roumanie. Pour soutenir sa compétitivité, le projet VEGA («Virtual reality in product design and robotics») financé par l'UE visait à remettre à niveau son département de robotique et de conception de produits (PDR). Pour cela, il a amélioré l'infrastructure de recherche sur le campus, et établi de solides partenariats avec des entreprises et d'autres centres d'excellence en Europe. Le projet VEGA a aidé le département à passer depuis une recherche basée principalement sur le génie mécanique et les premières versions de la réalité virtuelle, vers une utilisation plus complète de celle-ci. Il a développé l'infrastructure, formé le personnel, et renforcé la capacité du département à participer à des programmes dans le cadre de l'Espace européen de la recherche (EER). VEGA a ainsi associé des méthodes de pointe en réalité virtuelle avec des logiciels de cycle de vie de produit, pour améliorer la recherche, la fabrication, la conception de couverture, la simulation, les tests, la maintenance et le recyclage. Le projet a fait appel à quatre groupes d'études pour définir ses objectifs scientifiques et technologiques. Le premier groupe a travaillé à valider les caractéristiques fonctionnelles d'un produit, notamment l'éco-conception et l'évaluation d'impact du cycle de vie. Le deuxième était un groupe de test virtuel pour intégrer le matériel et l'homme via une réalité virtuelle en temps réel. Le troisième groupe s'est intéressé à la fabrication et au recyclage, en mettant l'accent sur l'assemblage virtuel, le désassemblage et la validation. Le dernier groupe a examiné les applications de e-maintenance. VEGA a mis en place une infrastructure sophistiquée de recherche en réalité virtuelle et robotique, et renforcé les capacités du personnel. L'université se retrouve ainsi au niveau d'autres centres d'excellence à l'échelle mondiale, et pourra participer à des projets de l'UE.
