Des supercapteurs pour aider l'imagerie médicale
Le projet Biomagsens («Ultra sensitive magnetic sensors for medical applications») a développé des capteurs magnétiques de pointe extrêmement sensibles. Le consortium est composé de trois instituts de recherche et développement, deux petites et moyennes entreprises (PME) et une industrie à grande échelle. Dans la première phase du projet, des capteurs hybrides ont été développés pour détecter des champs magnétiques minuscules dans la gamme des femtotesla, qui seront utilisés pour la création de la prochaine génération de biopuces magnétiques. Biomagsens a également étudié de nouvelles approches pour les biopuces fondées sur la fluctuation des particules localisées dans l'espace par reconstruction dipolaire. La difficulté principale dans la fabrication de ces capteurs était de réduire toute interférence (ou «bruit») magnétique tout en optimisant l'efficacité. Une autre consistait à créer des capteurs hybrides avec une sensibilité semblable à la technologie connue sous le nom de SQUID (dispositif supraconducteur à interférence quantique) à faible Tc, que l'on considère comme les capteurs magnétiques les plus sensibles. Le projet a surmonté ces deux difficultés et a développé la technologie pour des systèmes médicaux d'imagerie magnétique extrêmement sensibles. Les nouveaux capteurs ont été testé et intégré dans la plateforme de la biopuce, ce qui permet le multiplexage des capteurs et améliorant la détection des signaux. Les résultats ont mené à des capteurs magnétiques extrêmement fiables et sensibles qui sont idéales pour différentes applications en soins de santé, de l'imagerie magnétocardiographique (MCG) à une nouvelle génération de biopuces magnétiques.