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Searching for extrasolar planets around the lowest mass stars

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Une course vers les étoiles à la découverte d'un nouveau monde

Une étude financée par l'Union européenne a permis de mettre au point une nouvelle approche pour la détection des nouvelles planètes candidates. Les résultats du projet ouvrent la voie de la recherche portant sur les étoiles à faible masse.

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Les exoplanètes, ou planètes extrasolaires, évoluent au-delà des limites de notre système solaire. Elles représentent autant de possibilités d'isoler des mondes similaires au nôtre. C'est sans doute la raison pour laquelle, elles sont étudiées depuis le XIXe siècle. Jusqu'à il y a peu, les planètes passaient inaperçues à côté des étoiles si brillantes. La découverte de la première exoplanète a été confirmée en 1992. On pense qu'il existe probablement plus de 50 milliards de planètes dans notre galaxie. Seules 700 ont pu être identifiées à ce jour. Mais les étoiles à faible masse ont été longuement négligées dans cette chasse aux étoiles. Le projet Exoplanet Search («Searching for extrasolar planets around the lowest mass stars») a porté sur un aspect de l'univers qui a jusqu'ici été laissé pour compte: les étoiles à masse très faible, qui sont aussi les plus nombreuses de notre galaxie. Les avancées dans ce domaine ont permis de mettre en lumière le rapport entre la masse stellaire et la formation des planètes. La méthode de la vitesse radiale a été utilisée. C'est la première fois qu'elle a été appliquée au régime spectral proche de l'infrarouge en vue d'éliminer les problèmes associés à la faible luminosité et à l'activité de ces étoiles. Le projet a permis l'organisation de 33 nuits d'observation au VLT (Very Large Telescope) de l'Observatoire européen austral (OEA). Le projet Exoplanet Search a permis d'établir avec précision les mesures de vitesse radiale prédites. Ce niveau de précision a ainsi ouvert la voie à la recherche des planètes. Le projet a permis d'isoler plusieurs planètes candidates, mais il a également réfuté une hypothèse obtenue par l'astrométrie. Les analyses initiales ont révélé que les données disponibles ne suffisaient pas pour confirmer l'existence des planètes candidates. De nouvelles observations (plus de 100 jours) sont nécessaires pour identifier les planètes et les caractériser. L'équipe a mené un projet similaire à l'aide du télescope Subaru qui permet d'accéder aux étoiles de l'hémisphère nord. Les chercheurs ont pu élargir leur échantillon et obtenir de meilleures statistiques en ce qui concerne la théorie de formation des planètes. Les partenaires du projet ont également travaillé sur un projet complémentaire visant à mettre au point une méthode d'étude de l'atmosphère des planètes à faible masse, qui a donné lieu au premier spectre d'exoplanètes à faible masse.

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