Skip to main content
Un site web officiel de l’Union européenneUn site officiel de l’UE
Aller à la page d’accueil de la Commission européenne (s’ouvre dans une nouvelle fenêtre)
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS
Contenu archivé le 2024-05-29
Electrical bio sensor arrays for analyses of harmful micro organisms and microbial toxins

Article Category

Article available in the following languages:

Des réseaux de biocapteurs pour détecter les pathogènes

La détection rapide des polluants dans la nourriture ou l'eau est essentielle pour la santé humaine. Un projet financé par l'UE a conçu un test à base d'ADN pour détecter rapidement et spécifiquement des pathogènes liés à l'alimentation.

Les méthodes actuelles, basées sur une analyse sérologique des toxines pathogènes, fournissent des informations taxonomiques qui n'ont souvent que peu de rapport avec la pathogénicité réelle du microorganisme. De fait, seule une méthode d'analyse basée sur l'ADN pourrait donner des informations sur le danger que représentent ces organismes. La mise au point de puces de silicium devrait permettre d'analyser simultanément un grand nombre de gènes contenus dans un prélèvement, plus rapidement et d'une manière totalement automatisée. Le projet Ebiosense («Electrical bio sensor arrays for analyses of harmful micro organisms and microbial toxins») financé par l'UE visait à mettre au point un système sophistiqué pour l'analyse de microorganismes nuisibles et de leurs produits toxiques. Le projet a conçu un réseau de biopuces afin d'identifier et de quantifier simultanément des acides nucléiques, des protéines microbiennes et des produits microbiens toxiques spécifiques. La reconnaissance des cibles et leur capture se fait par des sondes à ADN ou des anticorps placées sur les transducteurs électrochimiques. Les molécules capturées sont étiquetées par une enzyme qui produit un élément capable de générer un courant électrique. Les partenaires du projet ont conçu et évalué les sondes à ADN et les anticorps appropriés, et étudié leur fixation à la surface de la puce. Ils ont fabriqué des réseaux de puces à ADN sur silicium, pour analyser des toxines de pathogènes fréquentes dans les aliments: les souches d'E. coli pathogènes, la légionelle et la salmonelle. En outre, ils ont réalisé une puce à base d'anticorps pour l'analyse des toxines de staphylocoques. Le dispositif Ebiosense peut améliorer considérablement l'évaluation du risque présenté par les produits alimentaires, en fournissant des informations sur la production de toxines et sur d'autres facteurs de pathogénicité. L'intérêt de ce dispositif va bien au-delà des microorganismes présents dans les aliments, car il convient à une large gamme d'analyses, par exemple pour la détection de bactéries résistant aux antibiotiques.

Découvrir d’autres articles du même domaine d’application