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Biological role of microRNAs in the DLK1 GTL2 imprinted domain.

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Régulation des gènes par ARN non-codant

Un certain nombre d'ARN non codants sont transcrits à partir de l'ADN mais leur rôle dans l'organisme n'a pas encore été élucidé. Des chercheurs européens sont en train de décrypter le rôle de ces ARN au niveau d'un domaine génomique récemment découvert soumis à l'empreinte parentale.

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Le domaine génomique DLK1-GTL2 est un domaine récemment découvert sur le chromosome 14 de l'homme. C'est un ensemble de gènes qui s'est conservé au cours de l'évolution et dont l'expression est dépendante du parent d'origine. Il est composé d'au moins quatre gènes codant des protéines provenant de l'allèle paternel et une série de petits ARN non codants (ARNnc) provenant de l'allèle maternel. Ces ARN non codants comprennent des ARN ribosomiques (ARNr) connus, des ARN de transfert (ARNt), des petits ARN nucléaires et nucléolaires (ARNsn et ARNsno, respectivement) ainsi que des microARN (miARN). Ces derniers fonctionnent le plus souvent comme régulateurs post-transcriptionnels avec pour conséquence une répression de la traduction ou une dégradation ciblée et une inactivation génique. De plus, de très nombreux longs ARN non-codants dont la fonction reste encore largement inconnue ont été découverts récemment. Le projet Callimir («Biological role of microRNAs in the DLK1 GTL2 imprinted domain») financé par l'UE a donc axé ses travaux sur l'élucidation du rôle biologique des ARN non codants et des microARN situés dans le domaine DLK1 GTL2 du génome des mammifères. Les chercheurs du projet, utilisant les toutes dernières techniques de génomique, ont obtenu des résultats significatifs quant au rôle des ARN non-codants du domaine DLK1-GTL2 provenant de l'allèle maternel. Ils ont de plus réussi à confirmer la transcription de ces longs ARN non-codants et à suivre leur localisation dans l'espace interchromatique. Les scientifiques du projet ont utilisé l'hypertrophie musculaire chez le mouton comme système modèle d'identification d'une nouvelle classe essentielle de mutations affectant l'interaction des microARN avec leurs cibles. En outre, des analyses bioinformatiques effectuées sur des bases de données humaines et murines de polymorphismes de nucléotides simples ou SNP (single nucleotide polymorphisme) ont montré une abondance élevée de mutations putatives, susceptibles d'affecter positivement ou négativement l'interaction des microARN à leurs cibles. Ces découvertes expliquent le très grand nombre de variations phénotypiques que l'on peut observer dans la nature. Ces données sont à la disposition du public grâce à la base de données Patrocles. Les travaux du consortium Callimir nous fournissent ainsi de précieuses informations sur le rôle des ARN non-codants en biologie humaine, celles-ci seront très utiles pour mieux comprendre et traiter de nombreuses maladies génétiques.

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