Le laboratoire de rayonnement synchrotron rayonne de fierté
Infrastructure de recherche scientifique établie en France et commune à 18 pays européens et à Israël, le laboratoire européen de rayonnement synchrotron (ESRF) est à l'origine de grands progrès dans le domaine de la médecine, la biologie, la science des matériaux, la physique et la géophysique. Comme la demande de l'installation a connu une croissance phénoménale, ses partenaires ont commencé à chercher des moyens de répondre à ses différents besoins. Dans cette optique, le projet ESRFUP («ESRF upgrade») financé par l'UE visait à répondre aux besoins d'une communauté d'utilisateurs de plus en plus diversifiée. En gardant à l'esprit que l'ESRF exploite la source de rayonnement synchrotron la plus puissante d'Europe, le projet visait à agrandir les infrastructures et les capacités expérimentales du laboratoire. Il a ajouté de nouvelles stations expérimentales, amélioré le complexe d'accélérateurs, développé des technologies génériques et favorisé les partenariats avec les universités et l'industrie. Cela a déjà permis de réaliser des progrès dans de nombreux domaines, tels que les nanosciences et les nanotechnologies, la biologie, la santé, l'énergie, l'environnement, les transports et l'informatique. La Commission européenne a alloué près de 5 millions d'euros à la modernisation qui comprend plusieurs activités, notamment la construction d'un nouveau prototype de cavité radiofréquence pour l'anneau de stockage et l'élaboration d'une feuille de route pour la mise au point des futurs détecteurs. L'équipe du projet a également entrepris des études de faisabilité pour favoriser les synergies avec les installations voisines, y compris l'Institut Laue-Langevin, la plus importante installation de faisceau de neutrons au monde. À l'issue de la première phase de la modernisation en 2015, l'ESRF aura construit ou remis à neuf 18 de ses 40 stations expérimentales. Les améliorations de l'accélérateur et du complexe de la source fourniront des rayons X à la stabilité et à la brillance améliorées, ouvrant ainsi la voie à une possible modernisation de l'anneau de stockage au cours de la phase II. L'importante modernisation des infrastructures scientifiques et la mise au point de technologies génériques de pointe, dans le cadre d'efforts concertés à l'échelle européenne, fourniront aux chercheurs une installation unique d'analyse pour mener des recherches dans tous les domaines des sciences naturelles pendant de nombreuses années.
