Alimentation + Exercice = Bonne santé
Les maladies non-transmissibles chroniques (MNT), résultat d'une mauvaise alimentation et du manque d'exercice physique, ont atteint des proportions quasi épidémiques. Une alimentation saine et le sport semblent exercer des effets bénéfiques sur la pathogenèse de nombreuses pathologies liées au métabolisme, les maladies cardiaques et vasculaires ou l'ostéoporose. Dans cette optique, le projet 'Countering diet-related diseases through competitive regional food- and physical activity clusters' (AFRESH) , financé par l'UE, essaie de remplacer l'approche pharmaceutique par celle d'un mode de vie plus sain pour la prévention de ces maladies non transmissibles. Si le régime alimentaire est fortement tributaire de l'offre en produits et en services fourni par le système économique, l'exercice physique est quant à lui, souvent lié à la région. Le consortium du projet cherche par conséquent à concevoir des plans d'action communs et des stratégies innovantes pour l'amélioration de ces services. Les partenaires du projet ont, pour ce faire, analysé les différents produits et services dans le domaine de la nutrition et du sport et identifié les besoins régionaux. Plusieurs analyses ont permis de cerner l'offre et la demande dans chacune des zones participantes ainsi que leur potentiel économique régional. Des plans d'action basés sur une recherche innovante et des idées de produit ont été élaborés séparément pour chaque groupe de population, enfants ou personnes handicapées, et différents objectifs comme par exemple, vieillir en bonne santé ou l'alimentation en entreprise. La diffusion de ces travaux par production de dépliants multilingues, de communiqués de presse et la mise en place de stands d'exposition permettra d'assurer une communication appropriée sur l'importance d'une alimentation saine et l'exercice physique dans la prévention des maladies non transmissibles. La stratégie sanitaire commune du consortium disposera d'un financement public mais aussi de fonds provenant des entreprises et des institutions académiques, assurant ainsi la pérennité des actions prévues et le financement des recherches futures. Globalement, les partenaires du consortium espèrent ainsi réduire l'incidence des maladies liés à l'alimentation et au manque d'exercice physique ce, au niveau régional et européen.