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Markers of prenatal metabolic plasticity and assessment of their reversibility by postnatal interventions

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Le risque de l'obésité, dès la grossesse

Un manque d'activité physique et une mauvaise alimentation ainsi que le développement pendant la grossesse seraient quelques-uns des facteurs responsables de l'obésité, du syndrome métabolique et du diabète. Les individus prédisposés ont besoin d'interventions précoces pour éviter l'apparition de l'une de ses maladies.

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Le projet METABOLIC PLASTICITY, financé par l'UE, a travaillé à l'identification de marqueurs métaboliques d'anomalies pour suivre les profils métaboliques des individus prédisposés pendant des interventions pharmaceutiques et de changement de style de vie. Plusieurs études épidémiologiques humaines ont associé nos réactions métaboliques adaptatives et la susceptibilité au diabète à notre exposition prénatale à la suralimentation, la sous-alimentation et les autres agents de stress. Les membres du projet ont utilisé des modèles murins in utero pour étudier les effets d'un poids faible à la naissance suite à une mauvaise alimentation sur la descendance. La comparaison de souris sous-alimentées par voie maternelle avec des souris normales a montré que la sous-alimentation maternelle produit une progéniture avec un métabolisme anormal et une prédisposition à l'obésité. La protéine kinase activée par monophosphate d'adénosine 5' (AMPK) et la cible mammaire de la voie de Rapamycine (TORm) sont des régulateurs de l'énergie cellulaire et de la nutrition. La phosphatase de protéine 2A (PP2A) aide à réguler l'homéostasie cellulaire en peaufinant la détection d'énergie et de nutriments dans les cellules de souris normales. L'analyse de prélèvements de tissus de souris a montré que la quantité de PP2A-A est altérée dans la descendance de souris mal nourries. Sa désactivation dans des cellules de culture a confirmé que PP2A agit comme un agent de contrôle dans le système de détection AMPK/mTOR. Une telle plasticité métabolique développementale pourrait se refléter dans les schémas de corrélation non linéaire entre le poids à la naissance et les marqueurs métaboliques. La prédiction de la variabilité biologique et la réponse aux interventions par des marqueurs et une modélisation mathématique pourraient être essentielles pour normaliser les profils métaboliques compromis des individus à haut risque.

Mots‑clés

Activité physique, nutrition, obésité, diabète, épidémiologique, prénatal, sous-nutrition, profils métaboliques, marqueurs métaboliques, détection de nutriments et d'énergie, AMPK, mTOR, phosphatases de protéines, PP2A

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