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Mental Retardation: Harnessing the Glutamate Hypofunction Hypothesis

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Les gènes menant à une déficience intellectuelle

La déficience intellectuelle (DI) est un important problème médical et socio-économique. Une étude financée par l'UE a exploré certains gènes qui conduisent à une DI et leurs effets sur le fonctionnement du cerveau.

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La DI peut avoir de nombreuses causes, à la fois environnementales et génétiques. Les scientifiques ont réalisé d'importants progrès dans l'identification des gènes – jusqu'à 100 – qui mènent à une DI. Le projet MERE-GLU (Mental retardation: Harnessing the glutamate hypofunction hypothesis) a identifié des gènes contribuant à la DI. Les chercheurs ont alors pu identifier quelles parties du cerveau ces gènes affectent. Les objectifs du projet étaient de comprendre les mécanismes cellulaires et moléculaires de la DI. Les chercheurs ont supposé que les protéines de DI inhibent les récepteurs de glutamate aux synapses, ce qui pourrait avoir un impact direct sur la communication des cellules. Ils ont testé cette théorie en étudiant de nouveaux gènes identifiés chez des rongeurs et en explorant comment les gènes de DI connus conduisent à un dysfonctionnement synaptique dans les tests. Après avoir examiné les nouveaux gènes de DI, les chercheurs ont découvert un «centre» principal pour signaler les voies dont les récepteurs de glutamate et le fonctionnement synaptique sont altérés. L'une de ces voies était la superfamille de gènes de la kinésine qui encode les protéines motrices. Impliquée dans le fonctionnement du cerveau, le développement, la plasticité du cerveau et la survie, elle régule le transport des substances chimiques dans le cerveau. Les gènes liés à la régulation épigénétique se sont avérés importants dans la DI ainsi que dans des troubles tels que l'autisme et la schizophrénie. Les chercheurs ont caractérisé l'ensemble des gènes impliqués dans les syndromes de Kleefstra et de Koolen-de Vries. Ils ont lié les changements épigénétiques au fonctionnement synaptique et à la connaissance et ont identifié des mécanismes de signalisation clés impliqués dans le syndrome de Kleefstra. Les résultats des recherches de MERE-GLU peuvent guider les recherches futures et contribuer au développement de nouveaux outils et médications visant spécifiquement les cascades biochimiques impliquées dans des syndromes individuels et la DI de manière générale.

Mots‑clés

Déficience intellectuelle, fonctionnement du cerveau, glutamate, synaptique, superfamille de la kinésine, syndrome de Kleefstra

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