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Using mycorrhizal-induced resistance as a sustainable alternative to chemical pesticides in cereal agriculture

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Des microbes inoffensifs pour les plantes utilisés comme pesticides

Des chercheurs mettent au point des champignons et des bactéries qui favorisent la croissance des plantes et protègent leur hôte contre les maladies, le but étant de limiter le recours aux engrais et aux pesticides.

Des millions d'années durant, les plantes et certains microbes du sol sont parvenus à opérer en synergie. Le champignon mycorhizien à arbuscules, par exemple, aide les plantes à capter les nutriments du sol et à protéger leur hôte des maladies, alors que les rhizobactéries qui colonisent les racines favorisent la croissance de la plante. Les agriculteurs utilisent d'ordinaire des pesticides et des engrais chimiques pour protéger les plantes contre les maladies et favoriser leur croissance. L'UE a cependant interdit plusieurs produits pour des raisons de sécurité. Pour mettre au point des traitements alternatifs, le projet MYCOCROP (Using mycorrhizal-induced resistance as a sustainable alternative to chemical pesticides in cereal agriculture), financé par l'UE, a étudié dans quelle mesure les champignons mycorhiziens et une souche de rhizobactérie favorable à la croissance des plantes interagissaient pour protéger le blé contre les maladies. Les chercheurs ont inoculé le champignon, la rhizobactérie ou les deux dans deux cultivars de blé différents. Ils ont ensuite observé le poids de la plante et sa teneur en chlorophylle afin d'établir dans quelle mesure le champignon et la rhizobactérie avaient colonisé les racines de chaque cultivar. Le projet MYCOCROP a montré que la colonisation racinaire par le champignon mycorhizien et la rhizobactérie variait d'un cultivar à l'autre. Les chercheurs ont également constaté que le champignon mycorhizien augmentait le nombre de rhizobactéries des racines du blé. Étonnamment, les champignons recrutaient d'autres rhizobactéries pour gonfler les rangs au niveau des racines. Certaines variétés n'avaient d'ailleurs même pas été inoculées à la base. Lorsque le champignon mycorrhizien et les rhizobactéries ont colonisé les racines, ils ont collaboré pour activer le système immunitaire de la plante. Ils ont ainsi confirmé que pour certains cultivars de blé, les champignons mycorhiziens pouvaient renforcer les défenses contre les maladies et augmenter le rendement en attirant des rhizobactéries favorisant la croissance au sein du système racinaire de la plante. La connaissance des cultivars de blé les plus influencés par les champignons mycorhiziens permettra aux agriculteurs de cultiver plus efficacement des plantes attirant des micro-organismes symbiotiques, telles les rhizobactéries. Ils peuvent aussi inoculer les deux microbes dans les plantes, profitant ainsi d'une solution écologique aux engrais et pesticides chimiques.

Mots‑clés

Microbes du sol, champignons mycorhiziens, rhizobactéries propices à la croissance des plantes, blé, défense contre les maladies

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