Une nouvelle recherche pour soutenir les politiques d'aide étrangère au cœur de l'Afrique
Celle-ci est essentielle pour fortifier les économies et les communautés d'Afrique subsaharienne. Toutefois, les donations aux pays d'Afrique ne manquent pas d'embûches du côté du donateur comme du bénéficiaire, et nécessitent de mettre en place des politiques plus efficaces. Le projet PARTNERSHIP (Donor-Government Relations in Sub-Saharan Africa), financé par l'UE, a étudié les relations entre donateur et gouvernement ainsi que les changements institutionnels en matière d'aide étrangère. Pour atteindre ses objectifs, l'équipe du projet a mené des enquêtes de terrain au Ghana, en Tanzanie et en Ouganda pendant plus de deux ans, organisant notamment plus de 100 entretiens avec des décideurs clés des pays donateurs et bénéficiaires. Elle s'est également rendue au Rwanda pour procéder au suivi de précédents travaux. Par ses activités, l'équipe a établi un solide réseau de contacts et d'associations qui ont aidé à débrouiller les complexités de l'aide étrangère, et à promouvoir une utilisation efficace des donations issues d'autres pays. L'étude s'est appuyée sur des questionnaires envoyés à 23 agences de donation dans 20 pays d'Afrique subsaharienne. Elle a ainsi compilé de nouvelles données transnationales sur les relations entre donateur et gouvernement qui permettront de rationaliser l'aide étrangère. Les résultats et les conclusions de ces recherches approfondies ont débouché sur la rédaction de plusieurs articles et d'un ouvrage intitulé «The Development Dance: Bargaining and Institutional Innovation in Foreign Aid». L'équipe a aussi organisé des ateliers de recherche sur site dont les résultats ont fait l'objet d'une note politique. Ces développements contribueront à améliorer l'utilisation des donations, et le bien-être des citoyens d'Afrique subsaharienne.
Mots‑clés
Aide étrangère, Afrique subsaharienne, PARTNERSHIP, donateur, note politique, donations
