Skip to main content
European Commission logo
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS
CORDIS Web 30th anniversary CORDIS Web 30th anniversary

Article Category

Contenu archivé le 2023-01-01

Article available in the following languages:

Le contexte micro-économique est décrit comme "bien peu positif" pour les entreprises de sept pays candidats

Selon les premières conclusions d'un rapport intermédiaire sur la "Politique d'innovation dans sept pays candidats: les défis" établi pour la DG Entreprises de la Commission européenne, le contexte demeure dans ces sept pays "bien peu positif" pour les entreprises innovantes. ...

Selon les premières conclusions d'un rapport intermédiaire sur la "Politique d'innovation dans sept pays candidats: les défis" établi pour la DG Entreprises de la Commission européenne, le contexte demeure dans ces sept pays "bien peu positif" pour les entreprises innovantes. Les auteurs du rapport examinent le contexte des politiques d'innovation, les mesures d'encouragement de l'innovation dans les entreprises et les interfaces d'innovation en entreprise de type coopération entre les petites et les grandes entreprises et entre l'université et le secteur privé dans les pays suivants: Bulgarie, Lettonie, Lituanie, Malte, Roumanie, Slovaquie et Turquie. Ils estiment que les conclusions obtenues sont moins favorables que le tableau dressé par une étude menée antérieurement pour la Commission européenne sur l'innovation dans six autres pays candidats: Chypre, l'Estonie, la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovénie. Les auteurs indiquent que l'environnement juridique et administratif est plus hostile dans les sept pays de l'étude récente que dans les six pays examinés alors. Malte est en tête du point de vue des efforts de réduction des obstacles que rencontrent les entreprises. Les autres pays ont eux aussi agi dans ce sens, "mais le climat nécessaire pour le développement des entreprises en général, et des entreprises innovantes en particulier, reste bien peu positif". Une réglementation excessive reste problématique en Roumanie, Bulgarie, Lituanie et Turquie, tandis que les entreprises sont gênées par la faiblesse du système financier dans l'ensemble des sept pays. Le rapport recommande la mise en place dans chacun d'eux d'un système de validation des actions politiques pro-entreprises. Dans la majorité des sept pays (Bulgarie, Lettonie, Lituanie et Slovaquie), la politique de l'innovation est l'apanage d'un organisme ministériel. Les auteurs du rapport indiquent cependant que les ministères responsables en Bulgarie et en Slovaquie n'ont pas de capacité réelle de développement de la politique de l'innovation. Par ailleurs, si la politique de l'innovation échoit ostensiblement à des organismes ministériels en Roumanie, à Malte et en Turquie, seule cette dernière dispose d'une structure institutionnelle et d'une longue tradition de développement politique dans le domaine de l'innovation. En outre, sauf en Turquie, aucun des sept pays ne compte d'agence gouvernementale directement chargée de la politique de l'innovation. Si les pays concernés ont commencé à adopter de nouvelles structures de soutien à l'innovation, de type parcs technologiques (dans les Etats baltes et en Turquie par exemple) ou structures de transfert technologique (des Centres Relais Innovation existent dans cinq des sept pays), les auteurs du rapport indiquent que les mécanismes de financement de l'innovation restent "très rares" dans tous les pays. Le capital-investissement continue de s'intéresser essentiellement aux grands projets ou au développement plutôt qu'aux financements précoces ou incubateurs. Les conclusions du rapport intermédiaire seront présentées au Sommet européen des entreprises qui se tiendra à Bruxelles du 6 au 8 juin 2002. Des exemplaires de ce rapport y seront disponibles sur le stand CORDIS (service communautaire de recherche et de développement).