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Meninges: a new perivascular stem cells niche for widespread neurogenesis

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De nouvelles populations de cellules cérébrales contribuent à la neurogenèse

Des chercheurs européens ont contesté le dogme concernant l'emplacement des précurseurs neuraux dans le cerveau. Ils ont identifié une nouvelle population cellulaire capable de former des neurones, illustrant de la sorte une image différente de la biologie du cerveau.

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L'accumulation de preuves indique que les cellules souches neurales (SCN) ne sont pas limitées à certaines régions du cerveau mais pointent vers plusieurs niches de SCN. Cependant, le mécanisme par lequel ces structures communiquent à longue distance reste peu clair. Récemment, un nouvel acteur dans l'unité neurovasculaire a été décrit, les cellules souches périvasculaires des méninges. La portée du projet MENINGES-NET (Meninges: a new perivascular stem cells niche for widespread neurogenesis) était de démontrer que ces cellules contribuent à la neurogenèse cérébrale post-natale en migrant vers le parenchyme cérébral le long des vaisseaux. Pour observer la migration des cellules périvasculaires, les chercheurs ont marqué les cellules des souris nouvellement nées d'une teinture rouge. Les chercheurs ont observé une diffusion rapide des cellules marquées des méninges initialement sur la surface du cerveau et ensuite sur les ventricules latéraux. Trente jours plus tard, ces cellules étaient localisées dans les couches corticales cérébrales et présentaient principalement une morphologie neuronale. Aucune de ces cellules n'avaient de différenciation dans les précurseurs d'oligodendrocytes ou microglie. Afin de démontrer avec certitude que seules les cellules périvasculaires conduisent à la formation de neurones corticaux, les chercheurs ont utilisé une approche de cartographie génique et ont suivi spécifiquement cette population de cellules. Collectivement, leurs données ont démontré la capacité des cellules des méninges embryonnaire quiescentes à migrer dans le parenchyme cérébral et à donner des neurones corticaux fonctionnels. Les résultats de l'étude donnent des informations fondamentales sur la biologie neuronale du cerveau et soulignent l'importance des tissus périvasculaires comme un réservoir de cellules neurogènes. Cela élargit le concept de plasticité cérébrale et suggère que ces cellules pourraient être exploitées au niveau thérapeutique.

Mots‑clés

Cerveau, neurogenèse, cellules souches neurales, cellules souches des méninges périvasculaires, parenchyme

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