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Circuit mechanisms underlying dynamic spike time synchronization in mouse motor cortex

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Une meilleure compréhension du cortex moteur

Comprendre comment la région du cerveau responsable du mouvement reçoit et transmet des informations est au cœur de nombreuses maladies associées au dysfonctionnement moteur.

La stimulation électrique directe du cortex moteur suffit pour déclencher le mouvement. Néanmoins, les mécanismes par lesquels les neurones de cette région du cortex cérébral encodent intrinsèquement le résultat moteur restent méconnus. L'activation des neurones corticaux individuels pendant les tâches cognitives et motrices est éparse et seul un faible pourcentage de neurones est activé. Cela indique que la synchronisation temporelle précise de cette activité peut être critique pour une communication corticale efficace. L'importance des rythmes cérébraux est accentuée dans de multiples troubles cérébraux associés à une perturbation du rythme. Cela inclut la perte de mouvement volontaire dans la maladie de Parkinson, l'accélération des oscillations haute fréquence dans les crises motrices, et les troubles du rythme du sommeil dans la maladie d'Alzheimer. L'objectif principal du projet M1SYNC (Circuit mechanisms underlying dynamic spike time synchronization in mouse motor cortex), financé par l'UE, était de déterminer les mécanismes responsables des oscillations du réseau dans le cortex moteur murin. Afin de pouvoir interpréter les preuves sensorielles, les chercheurs ont entrepris d'analyser une combinaison d'informations sensorielles et motrices. Dans ce cadre, ils ont utilisé des méthodologies de pointe pour l'expression du récepteur de channelrhodopsine de type spécifique à la cellule, des enregistrements de réseau à plusieurs électrodes et des techniques patch clamp sur cellule entière. Des expériences réalisées au niveau des coupes cérébrales aiguës in vitro et des souris anesthésiées in vivo ont montré que le cortex moteur modulait les réponses évoquées par les moustaches via des projections à partir de différentes couches corticales jusqu'au thalamus sensoriel. Dans l'ensemble, les résultats du projet M1SYNC ont fourni des connaissances fondamentales sur les mécanismes et les fonctions des oscillations du cortex moteur. Ces résultats sont d'une importance clinique majeure et pourraient servir à comprendre des cas de dysfonctionnement moteur.

Mots‑clés

Cortex moteur, maladie de Parkinson, oscillation, maladie d'Alzheimer, récepteur de channelrhodopsine, thalamus

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