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Des travaux supplémentaires des pays candidats s'imposent dans le domaine de la recherche, d'après les rapports de la Commission

Les rapports sur les progrès réalisés par les pays candidats en direction de l'adhésion démontrent qu'ils sont prêts à participer au Sixième programme-cadre (6ème PCRD) sur un pied d'égalité avec les Etats membres, mais que des travaux supplémentaires s'imposent dans de nombre...

Les rapports sur les progrès réalisés par les pays candidats en direction de l'adhésion démontrent qu'ils sont prêts à participer au Sixième programme-cadre (6ème PCRD) sur un pied d'égalité avec les Etats membres, mais que des travaux supplémentaires s'imposent dans de nombreux domaines. Depuis 1998, la Commission européenne rédige chaque automne un rapport annuel sur les progrès des pays candidats sur la voie de l'adhésion à l'UE. Ces rapports constituent le fondement des décisions que doivent arrêter les Etats membres dans le cadre de l'élargissement. Cette année, ces rapports étaient particulièrement importants, dès lors que leurs conclusions ont permis à la Commission de recommander finalement que les négociations d'adhésion soient clôturées d'ici à la fin de l'année avec plusieurs candidats. Dans le rapport sur la Slovénie, la Commission réaffirme son avis de 1997, selon lequel l'adhésion serait bénéfique pour les deux parties. La Slovénie n'a pas sollicité de régime transitoire et "respecte d'une manière générale les engagements qu'elle a pris à l'occasion des négociations d'adhésion dans ce domaine", déclare la Commission. Le rapport ajoute que la Slovénie devrait accomplir de nouveaux efforts pour encourager la recherche qui fournit des technologies utiles aux petites et moyennes entreprises (PME) et pour renforcer le lien entre les secteurs public et privé, en particulier par un transfert de savoir-faire scientifique. Le cadre de coopération dans les sciences et les technologies est également bien établi en Estonie, d'après le rapport. La Commission préconise toutefois de renforcer les capacités administratives liées à la recherche et de consolider les infrastructures de recherche. Le rapport sur Malte salue le lancement d'une nouvelle initiative pour définir des priorités et mettre à jour sa politique en matière de science, de technologie et d'innovation. Toutefois, "le développement du secteur de la recherche, son intégration effective dans l'Espace européen de la Recherche et la promotion de la science et de la recherche exigeront notamment une augmentation supplémentaire des dépenses des entreprises pour la recherche et le développement", peut-on lire dans le rapport. "La Pologne continue de progresser dans le renforcement de sa politique de la science et de la recherche et dans l'amélioration de la capacité administrative dont elle a besoin pour mettre en oeuvre cette politique", d'après le rapport sur la Pologne. Pour achever les préparatifs de son adhésion, ce pays doit désormais "s'attacher plus particulièrement à renforcer les liens entre les instituts de recherche, d'une part, et l'industrie et les PME, d'autre part, et à mettre en place une plate-forme financière solide permettant de répondre à la nécessité de créer des conditions propices à l'innovation", affirme le rapport. Davantage de travaux sont également nécessaires en Bulgarie. Ce pays a adopté un Cadre national pour le développement de la science et de la recherche et modifié sa législation concernant les marchés publics pour garantir aux universités et aux instituts de recherche des droits équivalents à ceux des entreprises privées. La Commission s'inquiète toutefois de "l'absence de réel décideur politique pour ce secteur", qui a pour conséquence qu'il "n'existe toujours pas de stratégie globale en matière de recherche scientifique et de développement technologique". Les dépenses affectées à la recherche doivent également être rehaussées, et des politiques accordant la priorité à la recherche doivent être appliquées, poursuit la Commission dans son rapport. Simultanément, le Conseil européen a décidé le 26 octobre que les pays candidats participeraient au fonds de recherche sur le charbon et l'acier dès le jour de leur adhésion à l'UE. Ce fonds de recherche a été créé après l'expiration, en juillet 2002, du traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier. Les nouveaux Etats membres y apporteront une contribution échelonnée en quatre étapes à partir de 2006 (2006: 15 pour-cent; 2007: 20 pour cent; 2008: 30 pour cent; 2009: 35 pour cent).