Un réseau pour les études sur le genre et la citoyenneté
Les études de genre sont largement intégrées dans les programmes universitaires de nombreux pays, en particulier en Australie, au Canada et aux États-Unis, ainsi que dans certains pays d'Europe du Nord. Dans les universités du sud de l'Europe et d'Amérique latine, elles ont cependant encore du mal à être reconnues. Un effort de recherche conjoint a permis de mettre en œuvre des programmes sur ce thème, tant au niveau des masters que des doctorats, dans les établissements d'enseignement nationaux. Il était nécessaire cependant, de fusionner ces activités et d'approfondir ce premier pas en mettant en place des recherches comparatives. GENDERCIT (Gender and citizenship), un projet financé par l'UE, a donc entrepris de consolider l'élément institutionnel des programmes existants de recherche et de formation sur les questions de genre. Les différentes approches et perspectives des chercheurs ont permis d’enrichir les travaux tout en favorisant le transfert de connaissances entre les universités européennes et latino-américaines spécialisées dans ce type d’études. Les partenaires du projet ont placé les actions de mobilité au cœur du projet et permis à 163 chercheurs d'Europe et d'Amérique latine d’établir une relation avec un chercheur d’un autre continent. Les activités étaient très diverses, de la participation à des conférences au travail sur le terrain ou la formation. Quatre manifestations principales et la réunion de lancement ont débouché sur la création du réseau et conduit à un examen critique fort sur le thème du genre et de la citoyenneté. Les travaux de GENDERCIT et ses objectifs ont abouti à de nombreux résultats et conclusions. On peut citer entre autres, l’analyse et le débat sur les notions du féminisme de genre, les études postcoloniales et les droits sociaux. Les conférences et séminaires organisés par les partenaires du projet ont contribué à renforcer l'importance des études de genre dans les universités. L'analyse des contextes locaux et le transfert des connaissances ont été rendus possibles grâce à des médiateurs tels que les centres culturels, les institutions et les responsables politiques. Le projet a également permis la création de nouveaux programmes d'études supérieures ou postdoctorales sur les thèmes du genre et de l’internationalisation. En outre, un réseau permanent, Gendermundus et son site web(s’ouvre dans une nouvelle fenêtre), a été créé et développé grâce à de nouvelles collaborations avec les centres de recherche et les universités des pays partenaires.