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Une équipe néerlandaise aux avant-postes dans le Défi solaire mondial

Après la première journée du septième Défi solaire mondial, Nuna II, le favori de fabrication néerlandaise, a pris une avance de 50 kilomètres dans la course automobile de 3000 kilomètres qui relie Darwin à Adélaïde, en Australie. Nuna II a été conçu par l'équipe Nuon Solar T...

Après la première journée du septième Défi solaire mondial, Nuna II, le favori de fabrication néerlandaise, a pris une avance de 50 kilomètres dans la course automobile de 3000 kilomètres qui relie Darwin à Adélaïde, en Australie. Nuna II a été conçu par l'équipe Nuon Solar Team, qui tente de conserver le titre du Défi solaire mondial décroché après la victoire de Nuna I dans l'édition 2001 de la manifestation. L'équipe, issue de l'Université de technologie de Delft et de l'Université Erasmus de Rotterdam, espère atteindre une vitesse moyenne en course de 100 kilomètres à l'heure, qui leur permettrait de battre leur record du monde actuel de 91,8 kilomètres à l'heure. Les règles du Défi solaire mondial sont simples: mettre au point et construire une voiture capable de parcourir la longueur du continent australien à l'aide de la seule énergie solaire. Cette compétition est destinée à mettre à l'honneur l'excellence dans l'éducation et la technique et à attirer l'attention sur l'importance de modes de transports durables. Un total de 22 équipes sont en lice, parmi lesquelles des véhicules fabriqués en France et en Allemagne. Après l'épreuve du premier jour, la deuxième place était occupée par l'équipe australienne Aurora 101, suivie de près par l'équipe Solar Electric Vehicle des Etats-Unis. Nuna II a été élaboré pour sa part à l'aide de technologies spatiales perfectionnées, transmises dans le cadre du programme de transfert de technologies de l'Agence spatiale européenne (ESA). Cette voiture alimentée par l'énergie solaire atteste d'une vitesse de pointe théorique de 170 kilomètres à l'heure. Sa coque extérieure aérodynamique est réalisée au moyen de plastiques renforcés légers de dernier cri, tandis que le châssis se compose de fibres de carbone et d'aramide, un métal utilisé dans la construction de satellites. L'engin est propulsé par des photopiles triple jonction à l'arséniure de gallium identiques à celles installées à bord du satellite lunaire SMART-1 de l'ESA, lancé cette année. Nuna II exploite également une technologie de repérage de point de puissance maximale afin de garantir le meilleur équilibre possible entre la puissance de la batterie et la puissance générée directement par les cellules solaires.

Pays

Pays-Bas