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Des chercheurs allemands en route pour une expédition inédite sur le réchauffement climatique

50 chercheurs allemands de l'institut Alfred Wegener de recherche polaire et marine ont pris la mer afin de déterminer si l'adjonction de fer dans l'océan Antarctique peut contribuer à éliminer définitivement le dioxyde de carbone (CO2) de l'atmosphère et, partant, à atténuer ...

50 chercheurs allemands de l'institut Alfred Wegener de recherche polaire et marine ont pris la mer afin de déterminer si l'adjonction de fer dans l'océan Antarctique peut contribuer à éliminer définitivement le dioxyde de carbone (CO2) de l'atmosphère et, partant, à atténuer le réchauffement climatique. Selon leur théorie, le fer favoriserait la croissance du phytoplancton, une variété d'algue unicellulaire qui absorbe le CO2 présent dans l'atmosphère lors de la photosynthèse. La flore planctonique serait à l'origine de près de la moitié de l'activité totale de photosynthèse dans le monde. Bien que cette idée ait déjà été expérimentée à une faible échelle, les effets à long terme de l'introduction de grandes quantités de fer dans l'écosystème ne sont pas connus. De plus, comme l'explique Victor Smetacek, membre de l'institut, le CO2 absorbé ne disparaîtra définitivement de l'air qu'à condition que le phytoplancton meure et coule au fond de la mer. Dans le cas contraire, le CO2 du plancton remontera simplement la chaîne alimentaire et sera finalement dégagé une nouvelle fois dans l'atmosphère du fait de la respiration d'espèces marines plus grandes. Afin de trouver les réponses à ces deux questions, les scientifiques embarqués à bord du navire de recherche allemand Polarstern entendent dissoudre une solution de sulfate ferrique dans une zone de 150 à 200 kilomètres carrés de l'océan Antarctique. A l'aide d'un hélicoptère, ils surveilleront ensuite la croissance du phytoplancton et ils examineront l'influence de cette mesure sur d'autres espèces marines pendant une période de huit à dix semaines. "Nous devons découvrir si les algues meurent après la floraison et coulent au fond de l'océan", a expliqué M. Smetacek. "Seule cette observation nous donnera la certitude que le carbone a été éliminé définitivement de l'atmosphère." Les scientifiques avertissent que, même si cet aspect de la théorie s'avère efficace, les altérations connexes de la chaîne alimentaire marine pourraient engendrer des répercussions extrêmement néfastes sur l'écologie océanique dans son ensemble.

Pays

Allemagne

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