Skip to main content
European Commission logo
français français
CORDIS - Résultats de la recherche de l’UE
CORDIS
CORDIS Web 30th anniversary CORDIS Web 30th anniversary

Article Category

Contenu archivé le 2023-01-20

Article available in the following languages:

Les scientifiques chargés d'étudier Mars tentent d'expliquer l'origine de la vapeur d'eau et du méthane

Les données fournies par la sonde Mars Express de l'Agence spatiale européenne (ESA) ont révélé que les concentrations de vapeur d'eau et de méthane présentes dans l'atmosphère de la Planète rouge coïncident de manière importante. Cette découverte a suscité l'émoi de certain...

Les données fournies par la sonde Mars Express de l'Agence spatiale européenne (ESA) ont révélé que les concentrations de vapeur d'eau et de méthane présentes dans l'atmosphère de la Planète rouge coïncident de manière importante. Cette découverte a suscité l'émoi de certains scientifiques dans la mesure où il pourrait d'agir d'un signe de la présence d'une vie microbienne sur Mars. D'autres estiment plus probable que cette coïncidence puisse s'expliquer par d'autres processus. Mis au point par l'Agence spatiale italienne, le Spectromètre planétaire à transformée de Fourier (PFS) a observé quà une altitude comprise entre 10 et 15 kilomètres de la surface de Mars, la vapeur deau est présente dans latmosphère de manière uniforme et est intimement mélangée à ses autres composantes. Dans certaines zones, la vapeur d'eau est plus concentrée. Ces endroits correspondent également à ceux où la sonde Odyssey de la NASA a repéré une couche de glace hydrique sous la surface. Les données du PFS indiquent que le méthane est également concentré dans certaines zones, notamment là où de la vapeur d'eau et de l'eau souterraine ont été décelées. Cette corrélation implique l'existence d'une origine souterraine commune, estime l'ESA. Une hypothèse avancée pour expliquer cette corrélation suppose que les molécules de méthane sont piégées dans les couches de glace hydrique présentes sous la surface. Lorsque ces couches sont réchauffées, le méthane et l'eau seraient libérés simultanément. L'activité géothermique des sources de chaleur souterraine pourrait également expliquer les émissions de méthane, en raison de l'oxydation du fer contenu dans les roches basaltiques chaudes. Toutefois, l'idée que des microbes provenant de l'eau rejettent du méthane dans l'atmosphère ne peut pas être écartée.