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Des députés européens proposent d'installer l'Institut européen des technologies dans le bâtiment du Parlement européen à Strasbourg

Un groupe multipartite de députés européens a plaidé pour l'installation de l'Institut européen des technologies (IET) dans le bâtiment actuel du Parlement européen à Strasbourg. Réunissant plus de 130 députés européens, la Campagne pour la réforme du Parlement européen (C...

Un groupe multipartite de députés européens a plaidé pour l'installation de l'Institut européen des technologies (IET) dans le bâtiment actuel du Parlement européen à Strasbourg. Réunissant plus de 130 députés européens, la Campagne pour la réforme du Parlement européen (CPR) vise, parmi ses principaux objectifs, à faire en sorte que le Parlement européen ait son siège unique à Bruxelles, supprimant de ce fait les sessions mensuelles de Strasbourg, qu'elle considère comme un gaspillage d'argent. D'après un amendement au rapport sur le budget 2003 du Parlement, déposé par un des membres fondateurs de la CRP, "Si Strasbourg constitue un symbole de réconciliation de l'après-guerre, [¿] la dispersion des activités du Parlement [¿] a un impact négatif en termes de temps et de rapport coût-efficacité; par conséquent, l'argent des contribuables est gaspillé, ce qui nuit à l'opinion publique." Lors de la présentation d'un agenda de Lisbonne remanié et axé sur la croissance et l'emploi, le président de la Commission José Manuel Barroso a proposé de mettre sur pied l'équivalent européen du Massachusetts Institute of Technology (MIT) de Boston, afin de ralentir la fuite des cerveaux et d'attirer des talents et des investissements étrangers dans l'UE. Un communiqué publié le 25 février dernier par la CRP précise ce qui suit: "Un IET au coeur de l'Europe, installé dans le bâtiment du Parlement européen, constituerait une initiative audacieuse dans l'optique de l'Europe de demain, à savoir l'économie européenne de la connaissance. Alexander Alvaro, président actuel de la CPR, a ajouté: "L'argent épargné en mettant un terme au cirque de navettes - près de 200 millions d'euros par an - serait investi dans l'avenir de l'Europe." CORDIS Nouvelles a demandé à une porte-parole de la CPR si le groupe pense que la proposition sera prise en compte sérieusement: "Nous pensons qu'il existe une chance de succès à long terme, et que Strasbourg constitue le cadre universitaire idéal. Mais cela signifie-t-il que nous sommes en mesure d'aller devant le Conseil pour leur demander de modifier le Traité dans les six mois? C'est peu probable", a-t-elle déclaré. Et de poursuivre: "C'est une idée qui fera réfléchir les gens et contribuera à attirer l'attention sur le fait que ce bâtiment pourrait être affecté à de nombreux usages qui économiseraient beaucoup d'argent du contribuable européen." Alors qu'elle tente d'obtenir un soutien politique favorable à cette idée, la CPR estime qu'elle a des atouts de son côté à l'entame d'une nouvelle législature marquée par la présence de près de 400 nouveaux députés, qui n'ont pas l'habitude de dépenser 1000 euros par mois pour se rendre à Strasbourg et qui "commencent déjà à se lasser de cette inefficacité et de ces déplacements." La CPR souhaiterait que les députés européens fassent pression sur leurs États membres et sur les représentants au Conseil afin de garantir que sa proposition reçoive l'attention qu'elle mérite, a conclu la porte-parole.

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