Les priorités du 7e PC doivent refléter celles de l'agenda de Lisbonne, conclut le Parlement
Le Parlement européen a adopté un rapport sur les propositions de la Commission relatives à la future politique de l'UE en matière de recherche, selon lequel les principaux domaines de recherche au titre du Septième programme-cadre (7e PC) doivent refléter les priorités stratégiques de l'agenda de Lisbonne révisé. Lors d'une session plénière qui s'est tenue le 10 mars dernier, les MPE ont adopté le rapport d'initiative de la parlementaire italienne Pia Locatelli relatif au communiqué de la Commission intitulé "Science et technologie - orientations pour la politique de soutien à la recherche européenne". Les MPE sont d'accord avec la Commission sur la nécessité d'accroître le financement accordé à la recherche et à l'innovation afin d'améliorer la compétitivité de l'UE. "Ils veulent par conséquent que le pourcentage du PIB des Etats membres représenté par le budget alloué au 7e PC soit au moins doublé et ne fasse l'objet d'aucune contestation lors des négociations sur la perspective financière", peut-on lire dans une déclaration du Parlement. Tout en accordant un large soutien aux propositions de la Commission, les MPE ont lancé un appel en faveur de la clarification et de la simplification des procédures mises en place au titre du programme-cadre. Le programme, ont-ils déclaré, devrait également être influencé par un réel débat entre, d'une part, l'UE et, d'autre part, les représentants des institutions nationales, du monde scientifique et de l'industrie. S'agissant des priorités thématiques du 7e PC, les MPE ont accueilli favorablement la proposition de la Commission d'y inclure la recherche spatiale et la sécurité, mais ont insisté sur le fait qu'ils veulent également que la recherche dans les domaines des sciences de la vie, des nanotechnologies et des produits chimiques fasse l'objet d'un soutien continu. Les MPE ont plus particulièrement désigné la recherche en matière d'énergie renouvelable et d'efficacité énergétique comme devant recevoir un soutien accru, et ont demandé à l'UE d'affecter davantage de ses ressources à la recherche sous-financée sur les maladies affectant les pays en développement. Enfin, les MPE ont donné leur accord quant aux propositions destinées à la mise en place d'un Conseil européen de la recherche (CER). Ils souhaiteraient que cet organe soit mis en place rapidement, en insistant toutefois sur le fait qu'il doit "éviter toute duplication avec les organes existants tels que le Centre commun de recherche (CCR [...] bénéficier du financement adéquat et éviter d'engendrer davantage de paperasse".