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La Commission présente une nouvelle stratégie pour l'industrie pharmaceutique

Le Commissaire européen en charge de l'Industrie et des Entreprises, Günter Verheugen, a présenté une nouvelle stratégie visant à améliorer la compétitivité de l'industrie pharmaceutique en Europe. La stratégie, basée sur trois éléments centraux, inclut des incitatifs financ...

Le Commissaire européen en charge de l'Industrie et des Entreprises, Günter Verheugen, a présenté une nouvelle stratégie visant à améliorer la compétitivité de l'industrie pharmaceutique en Europe. La stratégie, basée sur trois éléments centraux, inclut des incitatifs financiers destinés à soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) et les jeunes entreprises, composantes essentielles du secteur biopharmaceutique en Europe. "L'Europe se trouve à un tournant stratégique pour l'avenir de son industrie pharmaceutique", a déclaré M. Verheugen. "Ce secteur, qui était autrefois le bastion de l'innovation européenne et de la pharmacie mondiale, est de plus en plus menacé [...]. L'Europe doit se décider: voulons-nous rester un acteur majeur de l'innovation pharmaceutique ou voulons-nous nous effacer et laisser la place aux autres?". "Je n'ai pas l'intention de m'effacer", a poursuivi M. Verheugen. "Non seulement le secteur pharmaceutique est vital pour notre économie et pour la science, mais il sera également un élément clé des énormes défis en matière de santé qui domineront l'agenda politique dans l'avenir proche. Mais nous avons besoin d'un engagement tout aussi marqué de l'industrie pour que l'Europe conserve cette position centrale qui est la sienne en matière d'innovation." La stratégie de la Commission en faveur du secteur pharmaceutique vise à rendre l'environnement plus favorable à l'innovation et aux investissements, en réfléchissant sur la façon de conférer à l'industrie une plus grande flexibilité de marché et en améliorant la qualité de l'information aux patients et la sécurité de ceux-ci. Afin de rétablir le leadership UE en matière de recherche et développement (R&D) dans le secteur stratégique qu'est celui de la biopharmaceutique, la Commission a proposé une hausse significative des dépenses de R&D à 73,2 milliards d'euros pour le Septième programme-cadre (7e PC). Selon M. Verheugen, les sciences du vivant et la biotechnologie seront les principaux bénéficiaires de cette hausse planifiée - les montants annuels affectés aux sciences du vivant seront plus que doublés. La recherche en matière de santé, composante importante de l'industrie des sciences du vivant, profitera tout particulièrement de ce coup de pouce financier. Par ailleurs, a-t-il ajouté, "ce soutien devrait avoir un effet de levier marqué sur les dépenses privées et publiques en matière de recherche". En parallèle, la Commission a proposé 2,6 milliards d'euros supplémentaires pour financer un nouveau programme "Esprit d'entreprise et Innovation" de soutien aux PME et aux jeunes entreprises. La "stratégie plateforme" récemment mise au point sera essentielle pour promouvoir la compétitivité européenne en matière de recherche et développement technologique, a précisé M. Verheugen, expliquant que la plateforme réunira tous les acteurs principaux afin de mettre en commun les ressources limitées et créer de la valeur ajoutée. En vue d'améliorer la compétitivité, la Commission va étudier comment octroyer à l'industrie plus de flexibilité dans l'établissement des prix sans pour autant sacrifier la capacité des Etats membres à protéger leurs budgets santé. En outre, a expliqué M. Verheugen, cette réflexion devrait intégrer la vitesse d'accès au marché, la suppression des contrôles des prix pour les médicaments ne relevant pas du secteur public, le commerce parallèle et l'impact de la directive Transparence. Relativement à l'amélioration de l'information et de la sécurité des patients, la Commission va établir un partenariat public-privé en vue d'améliorer l'accès du public à une information de qualité sur les médicaments. Les récents problèmes de sécurité ont mis en lumière la nécessité de redéfinir la pharmacovigilance en Europe. L'objectif de la Commission est dès lors de lancer un débat public sur les possibilités de sécuriser l'usage de médicaments aux niveaux national et européen. Une étude de la pharmacovigilance aux niveaux national et européen a déjà été commandée. Tout en saluant l'initiative, la Fédération des industries et associations pharmaceutiques lance une mise en garde: les gouvernements européens font preuve de trop "d'assurance et de suffisance", et se sont montrés incapables de reconnaître la santé pour ce qu'elle est, à savoir un investissement et non un coût. "Les propositions visant à augmenter le financement sont encourageantes", a déclaré Tom McKillop, de chez AstraZeneca PLC. "Mais il est bon de souligner que les Etats-Unis dépensent cinq fois plus que la moyenne du PIB de l'Europe en R&D." Et de dire son inquiétude quant au fait que l'initiative sera une "solution à l'européenne", ralentie et retardée par la réglementation.

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