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Une nouvelle étude révèle l'écrasant soutien dont jouit le mandat "libre accès"

Une nouvelle étude internationale menée auprès de chercheurs universitaires appartenant à toutes les disciplines a révélé que plus de 80 pour cent d'entre eux seraient disposés à proposer leurs articles dans des dépôts d'archives institutionnels en libre accès. Réalisée à la...

Une nouvelle étude internationale menée auprès de chercheurs universitaires appartenant à toutes les disciplines a révélé que plus de 80 pour cent d'entre eux seraient disposés à proposer leurs articles dans des dépôts d'archives institutionnels en libre accès. Réalisée à la demande du Comité pour la mutualisation des systèmes d'information de l'enseignement supérieur britannique (Joint Information Systems Committee - JISC), l'étude a fait apparaître que 81 pour cent des auteurs s'accommoderaient fort bien d'un mandat émanant de leur employeur ou de l'organisme finançant leurs recherches en vue de déposer leurs articles dans des archives en libre accès, tandis que 14 donneraient leur accord à contrecoeur et que seulement 5 pour cent refuseraient. Opérant une distinction par pays, l'enquête a révélé que c'était aux Etats-Unis que les modèles en libre accès trouvaient la plus forte proportion d'adeptes: 88 pour cent des sondés y soutiennent un tel programme. L'idée jouit également d'une belle popularité au Royaume-Uni, où 83 pour cent des chercheurs y souscrivent, tandis que la Chine, à 58 pour cent d'opinions favorables, recueille les niveaux de soutien les plus modestes. L'étude a également permis d'établir que 31 pour cent des sondés n'étaient pas encore conscients des possibilités existant en matière d'auto-archivage, et que les chercheurs publiant le plus d'articles étaient ceux qui tendaient également à être les plus prolifiques en ce domaine. Dans presque tous les cas, la motivation primordiale d'un chercheur qui publie est d'avoir un impact dans le domaine considéré en étant lu, utilisé et cité. Dans une étude distincte, la Société américaine de physique et l'éditeur britannique IOP Publishing Ltd ont été interrogés sur l'expérience retirée de arXiv - des archives électroniques ouvertes, contenant plus de 400.000 articles ayant trait à la physique. Durant ses 14 années d'existence, les éditeurs n'ont jamais eu l'impression que arXiv leur ait fait perdre des abonnements, non plus qu'ils ne l'ont considéré comme une menace - en fait, ils le promeuvent activement. Steven Harnad, de l'université de Southampton, seule université britannique ayant mis en place un mandat d'auto-archivage et chef de file du mouvement en faveur du libre accès mondial, a déclaré: "Ces résultats ont une portée immense et vont avoir une influence considérable. A l'heure actuelle, seuls 15 pour cent des articles sont auto-archivés dans le monde, mais nous pouvons conclure de cette étude que l'écrasante majorité des auteurs universitaires, où qu'ils soient, procéderaient de leur plein gré à un auto-archivage si on le leur demandait". Et le professeur Harnad de conclure: "Les universités et organismes finançant la recherche qui hésitaient à faire une telle demande ont maintenant la preuve manifeste qu'un mandat d'auto-archivage ne se heurterait à aucune résistance ni ressentiment. Et ceux qui hésitaient à octroyer de tels mandats par préoccupation envers les éditeurs noteront que les éditeurs qui disposent du plus vaste recul vis-à-vis des auteurs procédant à l'auto-archivage s'y montrent favorables."

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