Un nouveau centre de recherche sur les problèmes mondiaux les plus importants
Un nouveau centre de recherche a été créé à l'université d'Oxford (Royaume-Uni) pour traiter les problèmes les plus importants auxquels le monde doit aujourd'hui faire face. La James Martin 21st Century School compte mener sa mission avec "innovation et imagination", en fournissant aux universitaires d'Oxford les ressources et le temps nécessaires pour réfléchir de manière imaginative aux problèmes et opportunités de demain. L'école sera financée par une dotation annuelle de durée indéterminée de 3 millions de livres sterling, fournie par l'expert en technologies numériques James Martin. M. Martin déclare à ce sujet: "L'humanité devra relever des défis considérables tout au long du XXIe siècle. Il est primordial que nos théoriciens de premier plan consacrent aujourd'hui du temps, de l'énergie et des ressources pour trouver des solutions à ces dangers et problèmes qui pourraient menacer l'avenir de l'humanité même." On peut voir sur le site web de l'école que sa structure repose sur une plateforme centrale entourée de départements évolutifs. La plateforme comprend le directeur de l'école, une petite équipe administrative et une dizaine de titulaires d'une bourse James Martin, internes ou externes à l'université, soutenus par le biais du programme de bourses James Martin. Les départements, quant à eux, sont composés d'instituts de recherche, dont chacun est chargé de mener des travaux de pointe dans son propre domaine de prédilection. A l'exception de l'institut James Martin pour la science et la civilisation, qui jouera un rôle clé en rapprochant tous les travaux des différents départements, le financement des instituts est attribué pour trois ans sur la base des descriptions de projet énonçant des objectifs clairement définis. Parmi les instituts qui feront l'objet d'un financement initial figurent l'Institute for the Future of the Mind, dirigé par la baronne Susan Greenfield, l'Oxford Institute of Ageing, dirigé par Sarah Harper, et l'Environmental Change Institute dirigé par Diana Liverman. Parmi les défis que ces universitaires tenteront de relever, citons les problèmes environnementaux tels que le changement climatique, les fortes inégalités de richesse, l'accroissement et la répartition de la population mondiale, les pénuries alimentaires mondiales, l'évolution technologique rapide et les diverses formes de guerres ou de conflits armés entraînant une destruction réciproque. "Il convient d'ajouter à cette liste toutes sortes de risques récurrents dans l'histoire désormais susceptibles d'être plus meurtriers que par le passé, des risques épidémiologiques tels que les épidémies de grippe et les nouvelles formes de maladies infectieuses, en passant par les risques physiques que sont par exemple les tremblements de terre, les éruptions volcaniques et les tsunamis", peut-on lire sur le site web. L'un des principes clés de l'école consiste à encourager les approches pluridisciplinaires, et son site web met en relief l'engagement qu'elle a pris afin d'"encourager ceux qui participent à cette recherche à travailler d'une manière toujours plus intégrée, en rapprochant des universitaires et des praticiens de premier ordre pour leur permettre de se pencher sur le même thème, mais selon des perspectives disciplinaires différentes." Mme Martin a conclu: "De nos jours, l'une des activités les plus importantes d'une grande université devrait consister à faire preuve de la réflexion universitaire pluridisciplinaire nécessaire pour trouver des solutions aux plus gros problèmes de l'humanité et pour tenir compte des opportunités futures."
Pays
Royaume-Uni