M. Potocnik invite les pays des Balkans à signer les accords d'association au 7e PC
Janez Potocnik, commissaire européen en charge de la science et de la recherche, a appelé l'ensemble des pays des Balkans à rejoindre le septième programme-cadre (7e PC) en tant que pays associés. Dans un discours sur «la recherche et la stabilité dans les Balkans», prononcé lors d'un sommet politique organisé par «Les amis de l'Europe», M. Potocnik a offert son expérience en tant que Slovène, ancien chef des négociations d'adhésion de la Slovénie à l'UE, et en tant que commissaire. Dans son discours, M. Potocnik a expliqué comment la recherche peut aider les pays des Balkans à améliorer leur qualité de vie et leur prospérité économique mais également à répondre aux exigences techniques pour l'adhésion à l'UE. «La coopération en matière de recherche ouvre les frontières, tant physiques que culturelles. Parce que les chercheurs comprennent et partagent le même objectif: améliorer la société par la curiosité et l'excellence», a déclaré le commissaire. En termes pratiques, la recherche soutient le renforcement des capacités. Elle aidera par conséquent les pays des Balkans à répondre plus vite aux conditions d'adhésion à l'UE. Elle crée également des liens, offrant ainsi des opportunités d'apprentissage via l'échange des meilleures pratiques. Le commissaire a exprimé le souhait que tous les pays des Balkans participent au 7e PC. S'ils participaient en tant que pays «associés», ils seraient des partenaires égaux et jouiraient d'opportunités qui ne sont pas offertes aux «pays tiers». Pour devenir un pays associé, un État doit signer un protocole d'accord avec la Communauté et doit contribuer financièrement au 7e PC. En échange, ses institutions participent et jouissent de moyens de financement de l'UE. En dehors des Balkans, les États suivants ont participé au 6e PC en tant que pays associés: l'Islande, Israël, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse. «En guise d'encouragement, j'ai fait en sorte que les conditions d'association au 7e PC pour les Balkans soient aussi attrayantes que possible, parce que j'estime que la recherche est plus que jamais devenue un outil d'adhésion important et que les Balkans ont plus que jamais besoin de savoir que nous voulons les aider», a déclaré M. Potocnik. «Certains pays des Balkans ont accepté l'offre, d'autres réfléchissent encore», a indiqué le commissaire. Pour conclure, M. Potocnik a affirmé qu'il voulait que les portes de la recherche européenne soient «grandes ouvertes à tous les pays des Balkans». Une participation totale aiderait ces pays à se développer, à adhérer à l'UE et à obtenir le concours des excellents scientifiques et chercheurs des Balkans. Mais ce ne sont pas les seules raisons qui poussent à prendre des mesures en faveur de leur participation à la recherche européenne. «Je souhaite que les pays des Balkans soient totalement intégrés dans le domaine de la recherche parce qu'il s'agit également d'un pas indéniable sur le chemin vers la stabilité et l'intégration dans l'UE», a-t-il déclaré.