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Le projet européen POPART s'attaque aux problèmes de la dégradation des matières plastiques dans les musées

Des conservateurs du monde entier s'évertuent à préserver et entretenir les artéfacts exposés dans les musées. Ils déploient des efforts considérables pour restaurer des toiles, des sculptures et des fossiles, mais devraient également s'attacher à trouver une solution pour mie...

Des conservateurs du monde entier s'évertuent à préserver et entretenir les artéfacts exposés dans les musées. Ils déploient des efforts considérables pour restaurer des toiles, des sculptures et des fossiles, mais devraient également s'attacher à trouver une solution pour mieux préserver les matières plastiques. Les artistes font appel au polymère synthétique pour réaliser leurs oeuvres depuis la moitié du XXe siècle. C'est la raison pour laquelle l'UE soutient ce projet, qui vise à améliorer la conservation des oeuvres d'art. Le projet POPART («Preservation of plastic artefacts in museum collections») est financé à hauteur de 2,1 millions d'euros au titre du thème Environnement du septième programme-cadre (7e PC). Ce projet est constitué d'un consortium de chercheurs de musées, d'universitaires et d'organismes gouvernementaux de huit pays, qui ont étudié la dégradation des matières plastiques et développé des techniques pour exposer et nettoyer les objets d'art. Les partenaires du projet s'intéressent aux collections créées à partir de polymère synthétique, tel que l'acétate de cellulose ou le polychlorure de vinyle (PVC), ainsi qu'à des objets tridimensionnels qui subissent des dégradations physiques. Le projet souhaite développer une stratégie paneuropéenne ciblant une meilleure préservation et un meilleur entretien des objets en plastique des collections de musées. Les partenaires mettront en commun leurs ressources en vue d'évaluer et d'établir des pratiques et des recommandations concernant l'exposition, l'entretien et la restauration de ces artéfacts. Le projet s'articule autour de cinq étapes: l'identification d'artéfacts en polymère; le recensement des collections; l'évaluation de la dégradation du polymère; la conservation; et la diffusion. Afin d'identifier les artéfacts fabriqués avec du polymère, les chercheurs installeront une collection d'échantillons de référence composée d'objets en plastique représentant des matériaux nouveaux ou soumis à des dégradations se trouvant dans les musées. Pas moins de 100 objets seront évalués, testés et identifiés par les chercheurs au moyen d'un équipement de spectroscopie proche infrarouge (NIRS) calibré. Au cours de l'estimation de la collection, les partenaires évalueront la fréquence et le type de dégradation des objets, puis les classeront en fonction du niveau de dégradation du polymère. Ils évalueront également l'ampleur de la dégradation de certaines collections résultant d'un vieillissement naturel de 10 ans. Les chercheurs expliquent que les objectifs de conservation comptent la classification de produits de dégradation des éléments en polymère durant le stockage, une évaluation du risque, ainsi qu'une étude d'exemples de dégradation du polymère en s'aidant de différentes analyses telles que la chimiluminescence ou la thermoluminescence. Le projet déterminera le risque associé à l'entretien et communiquera ses découvertes dans une fiche d'informations intitulée «Techniques d'entretien» pour une conservation optimale des objets. Une fois le projet fini, les chercheurs soumettront leurs résultats scientifiques aux différentes revues et lors de conférences. Les partenaires ont fait savoir que la base de données de CORDIS sera également utilisée pour communiquer les informations au public sur le projet POPART. D'autre part, des prospectus offrant une vue d'ensemble du projet seront publiés. Une série d'ateliers ont déjà eu lieu au cours de l'année, et deux autres sont prévus pour le mois de juin 2009. Le processus de diffusion s'accompagnera également de débats sur les résultats avec les conservateurs de quatre musées. D'après l'équipe, les résultats obtenus grâce à cette étude permettront aux conservateurs d'améliorer l'état des objets fabriqués en plastique. Dans le cas où les sites à risque sont identifiés, les chercheurs travailleront de concert avec les personnes compétentes afin de trouver des solutions.

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