De nouvelles technologies en UE pour de meilleurs produits et des environnements de travail plus sûrs
Des chercheurs de l'université de Leicester au Royaume-Uni, financés par l'UE, explorent des solutions alternatives à l'utilisation des acides toxiques impliqués dans de nombreux processus de fabrication. L'un des objectifs de leur étude est d'améliorer les conditions de travail des personnes exposées aux acides toxiques cancérigènes et aux électrolytes qui sont utilisés dans certains processus à l'heure actuelle, notamment pour la finition commerciale de métaux et dans le stockage de l'énergie. Le financement alloué au titre du septième programme-cadre (7e PC) soutiendra les travaux commencés par l'équipe il y a quatre ans dans le cadre du projet IONMET («New ionic liquid solvent technology to transform metal finishing products and processes»). IONMET était financé au titre du domaine thématique «Nanotechnologies et nanosciences, matériaux multifonctionnels basés sur la connaissance, nouveaux procédés et dispositifs de production» du sixième programme-cadre (6e PC). Le Dr Karl Ryder, chargé d'enseignement à l'université de Leicester, est un membre important de l'équipe d'universitaires, de doctorants et de chercheurs en post-doctorat participant à l'étude. Il explique que ce financement alloué au titre du 7e PC permettra d'explorer plus avant des domaines de recherche identifiés dans IONMET. Ces nouveaux projets permettront aux chercheurs de créer de nouvelles technologies de solvants liquides ioniques et d'appliquer celles développées par le projet original à des processus de fabrication différents. Les solvants constituent une alternative sûre, non toxique et écologique aux méthodologies utilisées actuellement (souvent dangereuses). En tant que technologie de remplacement, ils donnent les mêmes résultats que les processus actuels, et les dépassent dans certains cas. Financé au titre du domaine thématique NMP du 7e PC, le projet POLYZION («Fast rechargeable zinc-polymer battery based on ionic liquids») a pour objectif de créer une batterie écologique et abordable pour véhicules électriques. La nouvelle technologie proposée par l'équipe constitue une alternative aux batteries lourdes et onéreuses actuellement utilisées: elle sera plus légère, moins coûteuse et moins nuisible à l'environnement. Parmi tous les travaux de recherche inspirés du projet IONMET, le Dr Ryder considère POLYZION comme le plus intéressant. «Il rassemble deux thèmes de recherche que j'étudie conjointement depuis longtemps, et représente l'apogée de deux domaines de recherche. Je suis certain qu'il sera à la hauteur de nos attentes.» L'équipe a également reçu un financement au titre du 7e PC pour développer une nouvelle technologie de traitement de surface des circuits imprimés que l'on trouve dans de nombreux appareils électroniques. Le projet devrait commencer cette année et proposer une méthode alternative aux processus actuels problématiques. «C'est agréable de participer à un projet qui associe le domaine universitaire aux recherches de pointe sur les processus industriels. Il s'agit d'une association très complexe des sciences fondamentales et appliquées», fait remarquer le Dr Ryder.
Pays
Royaume-Uni