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Sécurité alimentaire: un projet s'attaque aux vers parasites du bétail

Les vers parasites causent énormément de dégâts aux animaux d'élevage, et l'évolution de divers facteurs environnementaux ne fait qu'aggraver le problème. Un nouveau projet financé par l'UE s'est donc attaqué à gérer l'impact de ces vers sur l'économie et le bien-être du bétai...

Les vers parasites causent énormément de dégâts aux animaux d'élevage, et l'évolution de divers facteurs environnementaux ne fait qu'aggraver le problème. Un nouveau projet financé par l'UE s'est donc attaqué à gérer l'impact de ces vers sur l'économie et le bien-être du bétail ruminant en Europe, étudiant l'effet de ces changements de l'environnement sur ces pathogènes détestables. Le projet GLOWORM («Innovative and sustainable strategies to mitigate the impact of global change on helminth infections in ruminants») a reçu près de 3 millions d'euros au titre du thème «Alimentation, agriculture et pêche, et biotechnologies» du septième programme-cadre (7e PC) de l'UE. Il regroupe des chercheurs de 14 institutions partenaires de Belgique, d'Irlande, d'Italie, d'Allemagne, des Pays-Bas, de Suède, de Suisse et du Royaume-Uni. Après une réunion de démarrage très fructueuse en fin février à Berlin, les chercheurs sont maintenant à l'ouvrage pour concevoir des stratégies innovantes et durables en vue de contrer l'augmentation récente du nombre de vers parasites (des helminthes), cause de sérieux dommages économiques pour le secteur de l'élevage de ruminants en UE. Les infections sous-cliniques réduisent la production de viande et de lait ainsi que la valeur des produits à base de fibres, poils, toisons et peau. Les bovins et les ovins sont des ruminants dont l'estomac est organisé en quatre poches. Ils font remonter leur nourriture partiellement digérée depuis la première poche vers la bouche, pour une seconde mastication que les fermiers appellent 'rumination'. Les vers sont des pathogènes omniprésents chez les animaux d'élevage, et ceux qui pâturent au champ présentent un risque d'infection très élevé. La plupart des vers ont une phase de leur développement qui intervient hors de l'animal hôte, et ils sont donc sensibles à toute évolution des facteurs de l'environnement. Qu'il s'agisse d'épidémies soudaines ou de changements dans la répartition géographique et saisonnière des infections, ces phénomènes sont attribués à l'évolution du climat. L'impact de ces facteurs de l'environnement ainsi que d'autres, comme l'utilisation des terres, l'élevage intensif et le changement des pratiques, n'ont fait qu'augmenter le nombre d'infections par des vers parasites. Sans oublier l'augmentation de la résistance des parasites aux médicaments, qui rend les programmes actuels de contrôle coûteux et inutilisables à long terme. Le but de GLOWORM est de comprendre en détail comment tous ces facteurs contribuent aux infections par des vers. Afin d'améliorer la surveillance du niveau d'infection en Europe, les chercheurs concevront de meilleurs outils de diagnostic. Ils travailleront également à modéliser le risque d'infection à l'échelle de l'UE, afin de proposer aux éleveurs des informations meilleures et plus à jour sur l'évolution des infections, et de traduire ces informations en nouvelles stratégies pratiques de contrôle des vers, qui seront testées dans des élevages. Les chercheurs du GLOWORM préviennent que si rien n'est fait pour contrer l'augmentation du nombre d'infections par les vers, les éleveurs européens seront mal préparés pour gérer le problème. L'un des partenaires du projet, le Dr Theo de Waal, conférencier principal de l'University College de Dublin en Irlande et vétérinaire spécialiste européen, commente: «La résistance des vers pose un réel problème aux éleveurs européens et menace leur gagne-pain. Le projet leur apportera des informations à jour ainsi que de nouvelles stratégies réalistes et à long terme pour contrôler les vers parasites des bovins et ovins.» Le projet GLOWORM s'appuie sur des travaux conduits par deux projets financés en partie au titre du thème «Qualité et sûreté de l'alimentation» du sixième programme-cadre (6e PC) de l'UE: PARASOL («Novel solutions for the sustainable control of nematodes in ruminants») qui a reçu près de 3 millions d'euros de financement et DELIVER («Design of effective and sustainable control strategies for liver fluke in Europe»), financé à hauteur de plus de 3,5 millions d'euros. En outre, les chercheurs de GLOWORM travailleront en étroite collaboration avec ceux d'un autre projet du même thème «Alimentation, agriculture et pêche, et biotechnologies». Il s'agit de DISCONTOOLS («Development of the most effective tools to control infectious diseases in animals») qui a reçu près d'un million d'euros de l'UE. Le Dr Theo de Waal a souligné l'importance du financement de l'UE pour ce projet: «L'amélioration de la sécurité des aliments est un défi qui demande une collaboration internationale pour être résolu et proposer des solutions, ce qui serait impossible sans soutien financier. Le financement du 7e PC nous a permis de constituer des consortiums d'experts pour répondre à ces défis.»Pour plus d'informations, consulter: Projet GLOWORM http://www.gloworm.eu

Pays

Belgique, Suisse, Allemagne, Irlande, Italie, Pays-Bas, Suède, Royaume-Uni