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Contenu archivé le 2023-03-16

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L'UE voit les résultats d'un programme de distribution de fruits dans les écoles d'un montant de 90 millions d'euros

Encourager des habitudes alimentaires saines dès le plus jeune âge, c'est l'idée qui sous-tend le programme de distribution de fruits dans les écoles financé par l'UE qui, selon le dernier rapport, a bénéficié à 8 146 290 enfants de 54 267 écoles en 2010/2011 (soit une hausse ...

Encourager des habitudes alimentaires saines dès le plus jeune âge, c'est l'idée qui sous-tend le programme de distribution de fruits dans les écoles financé par l'UE qui, selon le dernier rapport, a bénéficié à 8 146 290 enfants de 54 267 écoles en 2010/2011 (soit une hausse de 70% par rapport à 2009/2010). En outre, la demande de fruits et légumes s'est accrue par rapport à l'année précédente, avec 43 730 tonnes dans les États membres de l'UE-24. Cette dépense annuelle de 90 millions d'euros s'inscrit dans le cadre d'une campagne visant à lutter contre l'obésité infantile à l'échelle européenne. Même si elle n'existe que depuis trois ans, un rapport d'évaluation a été publié montrant l'effet de la campagne jusqu'à présent. Ce programme est axé sur la réduction du nombre d'enfants qui sont en surpoids dans l'UE. Ils sont actuellement 22 millions (dont 5,1 millions d'obèses). On estime que si la tendance actuelle se poursuit dans l'UE, 1,2 million d'enfants pourraient être en surpoids chaque année, dont 300 000 obèses. Les recherches scientifiques ont montré que les problèmes de surpoids sont plus fréquents à un plus jeune âge. Ces chiffres ont été associés à une baisse de la consommation de fruits et légumes frais chez les jeunes et les personnes de milieux socioéconomiques défavorisés. La hausse vertigineuse des principales maladies chroniques liées au régime alimentaire sont en partie attribuables aux mauvaises habitudes alimentaires, notamment les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et certaines formes de cancer. Si l'on compare la consommation internationale, de nombreux pays européens sont nettement en dessous du niveau préconisé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), laquelle recommande de consommer au moins 400 g de fruits et légumes par jour. Le volume du marché européen des fruits et légumes a enregistré une tendance à la baisse au cours de la dernière décennie, ce qui suggère que les taux de consommation baissent aussi. Le programme de distribution de fruits dans les écoles se penche sur cette question et vise à changer ces statistiques. Il a commencé pendant l'année scolaire 2009/2010 après que le Conseil des ministres de l'agriculture ait approuvé une proposition de la Commission visant à organiser une campagne de distribution de fruits et légumes aux écoliers, à l'échelle de l'Union européenne. Le groupe ciblé était initialement composé d'écoliers âgés de 1 à 18 ans, mais de nombreux États membres ont principalement ciblé les enfants âgés de 6 à 10 ans. Il a également été noté dans le rapport qu'il était important de proposer une grande variété de produits pour assurer la réussite de l'initiative. Habituellement, au moins 5 à 10 produits différents sont proposés pour encourager les enfants à découvrir les différentes saveurs et textures des fruits et légumes. Parmi les préférences, citons les pommes, oranges et bananes pour les fruits, et les carottes, tomates et concombres pour les légumes. L'effet lié au fait de proposer des produits variés a montré aux États membres que plus ils proposaient d'options de fruits et légumes, plus le programme de distribution de fruits dans les écoles était susceptible d'avoir des répercussions durables sur le comportement nutritionnel des enfants. La distribution gratuite de fruits et légumes a également été identifié comme un facteur de réussite dans l'analyse d'évaluation, tout comme les initiatives d'éducation et de sensibilisation telles que des visites de fermes et des cours de cuisine. La majorité des États membres ont également observé que le programme avait un effet positif sur la consommation de fruits et légumes des enfants et ont enregistré une augmentation de la consommation dépassant les fruits et légumes distribués aux enfants. Le programme a été important, en particulier pour les enfants issus d'un milieu socioéconomique défavorisé. Susanne Løgstrup, présidente de l'EPHAC, le Consortium européen pour la santé publique et l'agriculture, affirme: «Il s'agit certainement d'évolutions positives à exploiter. Le programme européen de distribution de fruits dans les écoles est un excellent modèle. Il démontre que l'investissement public porte ses fruits, en promouvant des modes de vie sains auprès des personnes dont nous devrions nous occuper le plus: nos enfants.» Elle poursuit en ces termes: «Le programme de distribution de fruits dans les écoles est un parfait exemple de l'intégration de la santé dans toutes les politiques et démontre les avantages des synergies entre des domaines politiques tels que l'agriculture et la santé publique.» Dans ses propositions de réforme CAP2020, la Commission propose de renforcer le programme de distribution de fruits dans les écoles en augmentant le budget global de l'UE disponible, en accroissant les taux de cofinancement et en étendant la liste des mesures éligibles. Cela permettra à plus d'enfants de bénéficier des avantages de cette initiative d'alimentation saine.Pour plus d'informations, consulter: Commission européenne - Agriculture et développement rural: http://ec.europa.eu/agriculture/sfs/index_fr.htm Réseau européen du coeur: http://www.ehnheart.org/ Organisation mondiale de la santé: http://www.who.int/fr/