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An integrated european scientific infrastructure for global change studies on forest and agroforest ecosystems utilising face technology

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Comprendre la réaction des arbres à l'augmentation des niveaux de CO2

Il est à espérer que les forêts de la planète Terre seront capables d'absorber l'excédent de dioxyde de carbone que l'humanité rejette dans l'atmosphère. De nouvelles recherches sont en cours pour vérifier cette hypothèse.

Changement climatique et Environnement icon Changement climatique et Environnement

Si l'augmentation de la concentration en dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère est un phénomène bien connu, l'impact qu'elle aura sur les écosystèmes est moins connu. Les forêts permettent par exemple de stocker des quantités importantes de carbone, mais l'état actuel des connaissances sur les effets fertilisants potentiels du CO2 est limité. Le projet EUROFACE a introduit la technologie FACE d'enrichissement en CO2 sur des peuplements de peupliers en Europe. La concentration en CO2 a été élevée de manière artificielle à la fois hors sol et dans le sol. Les mesures de croissance des arbres effectuées sur une période de trois saisons de croissance ont été enregistrées et comparées avec des parcelles utilisant des fertilisants et avec des parcelles témoins. Les données ont ensuite été formatées par des biologistes de l'université d'Anvers en Belgique, lesquels ont alimenté le modèle ANAFORE d'analyse des écosystèmes forestiers. Ces derniers ont abouti à la conclusion que le modèle permettait de reproduire avec succès l'augmentation substantielle de la séquestration du carbone non seulement dans les feuilles et les branches, mais également dans la terre. En revanche, les parcelles fertilisées ne présentaient pas de signe de croissance accrue. Bien que ces résultats démontrent le potentiel d'augmentation de captation du puits de carbone le plus important de la planète que représentent les forêts, ils ont révélé des signes de possible saturation au bout de la troisième saison de croissance. Pour cette raison, l'université d'Anvers et ses partenaires du projet EUROFACE préconisent de poursuivre la surveillance sur plusieurs périodes de croissance supplémentaires.

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