Essais pour une meilleure sylviculture Le frêne est un arbre qui pousse dans de nombreuses régions d'Europe mais les populations actuelles de frêne sont beaucoup trop faibles pour permettre un reboisement. Il est donc nécessaire de considérer l'importation de semences allochtones provenant d'autres continents et le projet RAP, financé par la Commission européenne, en a évalué l'impact potentiel. Santé © Shutterstock En tant qu'arbre feuillu, le frêne est particulièrement privilégié en Flandres pour sa valeur économique en tant qu'arbre indigène de la région. Il est souvent cité comme un candidat potentiel de remplacement du peuplier très utilisé, particulièrement dans les zones menacées par le déboisement. Des essais de provenance ont été effectués pour s'assurer que l'importation de ces semences exogènes ne présentent pas de menace génétique pour les populations endémiques autochtones. La demande écologique de restauration des forêts indigènes a forcé les industries de gestion forestière à réévaluer quelles espèces d'arbres devaient être plantées mais pas uniquement d'un point de vue économique. Une évaluation précoce des performances des semences importées, réalisée dans les pépinières, montre que les critères spécifiques aux graines jouent un rôle essentiel. Par exemple, le stade de collecte des graines, le stockage, le transport et les conditions de croissance dans la pépinière peuvent tous influencer la performance ultérieure des semences. Ces essais, parmi beaucoup d'autres, ont été effectués pour évaluer l'adaptabilité des espèces allochtones aux conditions locales de croissance. L'équipe du projet a l'intention d'établir une liste des provenances appropriées recommandées pour en faire bénéficier les gouvernements locaux et les forestiers privés.
