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A pharmacogenomic approach to coumarin anticoagulant therapy

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Thérapie à la coumarine: optimiser le dosage et la sécurité du patient

Les hémorragies sont une grande cause de décès des patients traités à la coumarine (vitamine K par voie orale) pour inhiber la formation de caillots de sang. Pour améliorer leur sécurité, il est donc essentiel d'évaluer de manière rapide et économique la dose optimale du médicament.

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La coumarine est utilisée pour soigner les thromboses. Le projet 'A pharmacogenomic approach to coumarin-anticoagulant therapy' (EU-PACT), financé par l'UE, a été lancé pour éviter les risques de la prescription orale de vitamine K et réduire les hospitalisations et les décès consécutifs aux hémorragies. Il a cherché à optimiser et individualiser la thérapie par anticoagulant en s'appuyant sur le génotypage et les caractéristiques du patient. Les membres d'EU-PACT ont conduit un essai clinique randomisé dans six pays, portant sur trois types de médicaments courants à base de coumarine, la warfarine, la phenprocoumone et l'acénocoumarol. Ils ont développé et validé des algorithmes pour doser la coumarine, avec ou sans génotypage. Ils ont également validé dans le cadre du protocole de l'étude le test sur le lieu des soins pour génotyper CYP2C9 et VKORC1, afin d'évaluer la résistance ou la sensibilité des patients à la coumarine. Les chercheurs ont aussi évalué divers facteurs comme le rapport international de normalisation (INR), l'utilisation simultanée de statines et d'(es)oméprazole, l'efficacité d'un génotypage avant la prescription, la sécurité et les coûts. Le test INR est couramment utilisé pour évaluer le délai d'établissement de la plage thérapeutique ciblée (target therapeutic range, TTR) et déterminer le dosage optimal du médicament. Les travaux ont révélé que les polymorphismes des gènes CYP2C9 et VKORC1 pouvaient augmenter notablement le risque de sur ou sous-coagulation avec l'acénocoumarol ou la phenprocoumone. Pour les patients prenant des statines comme l'atorvastatine ou la simvastatine, il convenait aussi de réduire la dose d'acénocoumarol. Les patients traités à l'(es)oméprazole devaient aussi réduire la dose de phenprocoumone. Le plan d'analyse statistique pour déterminer le coût du dosage par pharmacogénétique des coumarines attend l'accord du Drug Safety Monitoring Board (DSMB). L'analyse devrait montrer si l'intégration des données génétiques à l'algorithme de dosage de la coumarine améliore ou non la sécurité du patient. Les résultats d'EU-PACT pourraient conduire à modifier le dosage de la coumarine et améliorer la qualité des soins pour les patients thromboemboliques. L'adaptation du dosage aux patients réduirait les échecs de traitement et les dépenses impliquées dans le suivi régulier de l'INR. L'adoption de ce dosage par génotypage aurait d'importantes implications pour la compétitivité scientifique et économique de l'Europe.

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